La nuit tombe sur la colline. Le feu crépite et me réchauffe… C’est février. L’annus horribilis bis est passé, avec sa rengaine étouffante de malavia, janvier est passé, avec ses résolutions auxquelles on n’ose plus croire, sans rien à signaler de vivant. Quant à février, il ne sait quoi promettre (s’il se contentait d’annoncer un mars fougueux et un printemps comme avant… ce serait déjà bien).
Mais peut-être ce mois grisouillant est-il celui de la littérature, finalement ? Un mois de retour sur soi, avant l’élan. Un mois où l’on prend le temps de chercher ses mots. Comme je le fais, là, auprès de la cheminée, en pensant à vous.
Le Décaméron reprend son rythme de croisière, son petit frère, le Néo-décaméron, repart avec force… Nous naviguons sur notre nef des fous, bienheureux d’avoir quitté le rivage, en bonne compagnie : « Cap sur l’Île aux mots ! »
Certains érigent des remparts devant la possibilité de l’effondrement des mondes collectifs ou personnels. La rencontre de l’un d’entre eux, philosophe du quotidien, n’a rien d’anodin en ces temps d’anomie générale. Un récit de Yves Rebouillat.
Quel est le meilleur candidat pour devenir Président ? Quel est le prix à payer pour le bonheur commun ? Un conte futuriste (très) moderne de Pierre Lieutaud.
Perdre pied, se sentir diminuer, irrémédiablement : les mots de Michel Bouchy sont durs à entendre. Pourtant, ils sont là les mots ! Ils tintent, ils volent… et portent ! Preuve de vie et de courage !