- Le Nouveau Décaméron
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Deux poésies inspirée par la lumière, celle du matin, puis celle du soir par Dominique Appietto.
Lumière
Une brume légère comme un sourire
Que la nuit a laissée en partant ce matin
S’évapore, frémissante, dans le jardin
Je la contemple, surprise, sans rien dire.
La campagne, assoupie, reprend de l’éclat
Les rayons, bienfaisants, distillent par endroits
Leur douce chaleur à nos êtres en émoi.
La brume dissipée, s’en va donc au trépas !
Lumière, par toi, la nature s’éveille
Dans ta grâce, ta beauté, je m’émerveille
Et, partout où tu es, mon regard s’épanouit
Et, mon âme à ta divine alchimie, luit !
Quand le soir lentement
Quand le soir, lentement, descend sur la plaine
Mon âme glisse dans ses pas, souveraine
Voluptueux soupirs, étranges délires
Tout me parle, tout m’enivre et m’inspire
Le monde dans ses douleurs et dans ses bonheurs
Demeure à nos yeux, un éternel leurre
Et, dans la valse tant effrénée de nos jours
Nous rêvons d’en percer les ineffables tours.
Que l’air est doux ce soir à mon cœur alangui
Il s’apaise et s’en reste bien tranquille
Les bruits assourdis qui montent de la ville
Ne brisent pas la quiétude du jour qui fuit.
L’univers à mes pieds attentifs, bourdonne
La beauté fragile du printemps rayonne
Je parcours chaque coin, immense étendue
Tout y est lisse, rien n’échappe à ma vue !
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