J’attends - Dominique Appietto

Dominique Appietto observe, sens, implore la beauté du monde de venir à la rescousse de nos âmes blessées.

  

  

                              J’attends

 

La nuit s’efface sans bruit et, dans l’aube évanescente, j’attends.

J’attends que le jour se dévoile enfin et, dans ses multiples faces,

Déroule le cours de nos vies !

J’attends que le ciel unisse ses couleurs et, dans sa toile lactée, apaise

Notre journée.

J’attends que le soleil éclate sans partage et, dans ses rayons, réchauffe

Nos cœurs blessés !

J’attends que mes yeux et mon âme s’ouvrent et, dans ce jour nouveau

Vous offre toutes mes plus belles pensées…

 

 

Dans la douceur du soir qui s’annonce, mon regard suit le contour

Des collines qui, dans la lumière crépusculaire, se détache comme le trait d’un pinceau à l’encre de chine !

 

L’heure bleue s’avance et, dans son illumination, éblouira chaque chose de tout son éclat…

Puis, l’ombre s’étendra, emportera comme dans une dernière volute, sa divine beauté !

 

Alors, la nuit viendra, elle sait attendre son heure, et tissera pour nos yeux éblouis, cette toile scintillante qui nous fait tant rêver !

 

 

 

Le soleil est là et, dans son éclatante beauté dépose sur le monde une douce lumière, irradiant nos corps et nos âmes.

Le ciel, dans sa toile, capte sa clarté et dévoile à nos regards fascinés, l’arrivée de ce dernier-né !

La terre dans toutes ses racines caressées, retient chacun de ses rayons diffusés.

Alors, dans cette infinie plénitude, mon cœur se sent touché, bouleversé, et révèle à mes yeux envoutés la splendeur de ce jour annoncé !

 

 

 

Une lumière pâle étire sa toile blanchâtre sur la ville et sur les champs.

Quelques rayons s’accrochent à la course des nuages, stratus en partance, bravant la pluie, qui, en embuscade, attend dans l’ombre.

L’éveil des maisons, dans cet univers ouaté, s’étire doucement, comme sorti d’une léthargie, reprenant vie à sa luminosité, tant espérée !

Mon regard erre sur sa route ennuagée, déambule dans ses limbes et flotte dans sa troublante nuée !

Un jour s’annonce et dans sa nébuleuse voile, nos pensées, nos cœurs, nos âmes

Vont de nouveau voguer…

 

 

 

 

Quand le ciel bas et gris ennuage nos têtes et, sous sa triste toile, nos esprits palissent

Quand l’horizon s’obscurcit plus sombre que nos nuits !

Quand les toits de nos villes ploient sous le poids de la pluie

Qui ancre dans nos têtes et cogne à nos âmes, amoindries.

Quand l’air humide et froid disperse sur la terre, ses vastes trainées

Pareilles à des barreaux et, nous enferme, pauvres âmes, dans nos cerveaux !

Alors, mon âme implore, dans ce triste décor, que vienne l’espoir et renaissent comme dans un jardin au printemps, les fleurs de mon cœur oublié !

   

 

   

     

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