Ce qu’il y a de meilleur… - Dominique Appietto

Dominique Appietto avertit et réconforte en quatre petites compositions inspirées par les moments douloureux que vit l’humanité.

  

  

Ce qu’il y a de meilleur…

 

Une lumière ivre dispense, effrontément, une vive clarté et oublie dans son éclat, nos tristes solitudes de confinés !

La nature est là si belle et si traîtresse, si douce, si cruelle et nous rappelle, inexorablement, que nous ne sommes que de pauvres êtres sans défense, face à d’infimes mais terribles éléments qui bouleversent, frappent et tuent !

À toi, lecteur, mon ami, mon frère, je t’adresse cette requête afin que plus jamais, pour je ne sais quelle folie d’un peuple, des êtres qui nous sont chers disparaissent sous les coups de cet adversaire invisible mais ô combien implacable !

Puisses-tu dans ces jours si troublés te raisonner et te demander pourquoi tant d’égarements, tant de dérèglements, tant d’aveuglements t’ont conduit vers cette défaite, cette douleur, cette hécatombe qui graveront à jamais toute notre humanité !

 

 

 

Un jour nouveau se lève et, dans ce soleil timide, où s’avisent quelques nuages clairsemés, où les oiseaux tournoient, inlassablement, dans un ciel bleu pâle, où la mer ondule et s’étale dans un flux et reflux sans cesse renouvelé, où la terre bourgeonne, donne ses fruits, meurt et renaît de ses cendres, où les hommes naissent, se déchirent, s’aiment et succombent…

Ce jour s’en ira, pour donner encore un autre jour qui, inexorablement, nous succédera.

La vie est là partout, sachons chaque jour, l’honorer, la chérir, l’aimer.

 

 

 

Le jour s’enfuit peu à peu, sans bruit, et, dans ses pas, nos pensées, nos douleurs, nos peurs, nos bonheurs le suivent ; et, pour chaque nuit qui s’annonce, se renouvelle ainsi la vie, nos vies !

Faire le tour de son cœur et, pour chaque jour qui a fui, se demander  si, en ces instants uniques et précieux, nous avons partagé, apaisé, tissé, relié, chanté et aimé, tous ceux qui nous portent, tous ceux qui nous lient, tous ceux qui nous importent…

Alors, si l’on a su écouter ce cœur, il nous rendra tout ce qu’il y a de meilleur !

 

 

 

Un soleil doux et fragile déploie ses rayons dans un paysage en éveil et, sur son chemin, il parsème ombres et lumières.

Cette lumière vive et tendre, caresse ou attise notre regard et, sur cette voile ainsi dressée, nous voguons ou sombrons à sa clarté !

Cette lumière merveilleuse, partage en reflets, l’éclat d’un jour nouveau et, sur cette luminosité ainsi clairsemée, nous nous laissons emporter dans son mélodieux sillage…

Cette lumière si belle, nous rappelle, dans son inégal partage, notre dualité existentielle, faite de joies, de douleurs, de bien et de mal, à l’image de son éclat ainsi dispensé !

  

  

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