Une ode au printemps, à la vie, à la mort… Par Nicole Ledoré.
Des profondeurs de la terre
Monte le chant de vie,
Le crocus perce la nuit.
Des pétales de sang
Sur l’autel de nos passions,
Le coquelicot frémit.
Et toi, tu es toujours
Dans ton palais de pierre,
Insensible au souffle
Du vent.
Y a-t-il un printemps
Dans le champ d’asphodèles
Où tu dors maintenant ?
Y a-t-il un printemps
Dans le champ des roseaux
Où tu m’attends ?
À Moustic
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