Jean-Louis Pieraggi - A strada antica - Chap IV A Fonti sacra

  

À la source se trouve l’eau et la pierre : fontaine sacrée et lieux habités par des dieux oubliés, le chemin à travers forêts et maquis est initiatique.

  

  

« La poésie est comme la source.
Pour y boire, il faut s’agenouiller et se pencher. »
Cyprian Norwid

    

 

A fonti sacra

  

Ghjulia et Stella eurent toutes les difficultés du monde à quitter la petra scritta, tant ce rocher et ses gravures millénaires exerçaient sur elles une attraction presque magnétique. À regret, elles rangèrent leurs affaires, firent quelques photos, géolocalisèrent* la pierre puis reprirent leur marche vers le fond de la vallée.

Après quelques kilomètres difficiles dans le lit de la rivière, elles arrivèrent au niveau d’un petit pont à partir duquel l’Ortolu se divisait en deux ruisseaux : 

« Apparemment, nous arrivons à une nouvelle croisée des chemins !

- Je vois ça. Sur la carte, il y a un sentier qui longe le ruisseau de Petra Ponta, au Nord, et arrive au hameau de Carpulitanu. Mais ce chemin grimpe le long de la montagne et paraît plutôt raide. Je ne suis pas sûre que nos bergers préhistoriques et leurs troupeaux aient fait ce choix. 

- Tu as raison, de tous temps, les bergers se sont adaptés aux parcours naturels de leurs animaux et les bêtes ont toujours préféré une ascension progressive. 

- Donc, quitte à rallonger le trajet, suivons la logique des animaux et des bergers. Le chemin qui longe le ruisseau de Millela nous conduira jusqu’au village de Radici.

- Très bien, va pour Milella ! »

Au fond de cette vallée sauvage et reculée, les deux exploratrices marchèrent sur plusieurs kilomètres sans difficulté mais, à la fin de la matinée, le manque d’eau potable se fit sentir. Elles s’arrêtèrent pour consulter leurs cartes et tentèrent de repérer une source qui était répertoriée. Il y avait bien un ruisseau qui descendait directement de Bocca di Ferula mais elles ignoraient si l’eau serait assez vive pour être potable sans filtration. De toute façon, elles n’avaient plus le choix, le hameau était encore trop éloigné, elles devaient rapidement refaire le plein de leurs gourdes. Lorsqu’elles arrivèrent dans la zone où le ruisseau devait dévaler des montagnes, elles quittèrent le sentier, traversèrent la forêt pour déboucher sur la rivière en contrebas.

Les deux jeunes femmes inspectèrent minutieusement les environs à la recherche d’une source mais ne trouvèrent qu’un mince filet d’eau boueuse qui n’invitait pas à étancher sa soif. 

Inquiètes, elles réfléchirent aux différentes options qui s’offraient à elles. Elles pouvaient soit chercher une autre source en espérant que cette fois-ci, elles puissent y boire, soit « purifier » l’eau de la rivière en ajoutant une pastille de chlore dans leurs gourdes. Aucune de ces options ne les satisfaisait vraiment et elles décidèrent de faire une pause au bord d’une vasque en amont. Les grands aulnes filtraient les rayons du soleil de midi, des bouquets de fougères bordaient le cours d’eau et la mousse recouvrait de grands blocs de granit éparpillés. Stella avait mis son inquiétude de côté quelques instants pour profiter pleinement de l’atmosphère particulière du lieu.

Le coin de rivière, aux confins de cette vallée encaissée, avait gardé son aspect vierge et sauvage. La jeune biologiste goûtait cet instant suspendu. Elle avait déjà connu des moments critiques et elle savait qu’elle possédait les ressources nécessaires pour les surmonter. Ce fut Ghjulia qui sortit la première de leur rêverie. Intriguée par un amoncellement de pierres sur les côtés d’un petit chaos rocheux, elle se rapprocha, l’esprit aiguisé par son instinct d’archéologue. Ces pierres n’étaient pas là naturellement, elle en était certaine. Peut-être étaient-ce les ruines d’un caseddu*. Pour en être tout à fait sûre, elle décida d’en faire le tour. Elle voulait voir s’il était possible d’atteindre l’intérieur de l’amoncellement de granit. Malheureusement, les ronces et la salsepareille avaient envahi les ruines et la jeune femme dut se mettre à genoux et avancer à quatre pattes pour pénétrer la barrière végétale. Elle sentait les épines s’accrocher et la griffer mais sa curiosité était trop forte pour renoncer. Obligée de progresser en gardant la tête baissée, Ghjulia avançait en tâtonnant. Soudain, elle sentit sous ses doigts de longues entailles sur une pierre posée devant elle. Manifestement, ce n’étaient pas des traces d’érosion naturelle, il s’agissait d’autre chose. Elle rampa pour se hisser contre la roche et, tout à coup, tomba face à face avec un visage surgi de la nuit des temps. L’archéologue resta sans voix, paralysée par la figure qui l’observait d’un regard énigmatique. Jamais elle n’avait fait pareille découverte. C’était inouï ! Stella la sortit de sa contemplation :

« Ghjulia, tu es où? 

- Ici, dans le chaos rocheux ! »

La jeune biologiste escalada un gros bloc et trouva son amie qui faisait face à une stèle sur laquelle était gravé un personnage de plus d’un mètre de haut. 

Ghjulia s’aida de tout son corps pour tenter de dégager les broussailles de la pierre et admirer l’œuvre dans son ensemble. La gravure avait une apparence féminine, sa tête était coiffée de grandes cornes et ses bras étaient dressés vers le ciel.

« C’est magnifique ! J’espérais découvrir des vestiges sur ce sentier, mais là c’est tout simplement magique !

- C’est incroyable, Ghjù ! C’est quoi ? 

- Aucune idée. À ma connaissance, on n’a jamais trouvé de stèle gravée de ce genre en Corse !

- Tu vas être une archéologue célèbre !

- Pas d’emballement ! Il faudra vérifier son origine mais le personnage me fait penser à la Déesse Isthar.

- Isthar ? Je n’en ai jamais entendu parler 

- C’était la divinité principale des civilisations sumériennes. On suppose même que c’est elle qui a inspiré, par la suite, la déesse Vénus. D’ailleurs, Isthar comme Vénus pouvaient être représentées par une étoile à huit branches. Cela ne te rappelle rien ?

- L’étoile gravée sur la dalle et sur la petite coupelle du berger !

- Exactement ! Et ce n’est pas tout. Devine qui était l’époux de la déesse ?

- Je donne ma langue au chat, maestra !

- Un berger ! Dumuzi, le roi mythique. 

- Un berger époux d’une divinité, c’est curieux non ?

- Cela s’explique. Il y a 10000 ans, quand les chasseurs-cueilleurs ont commencé à se sédentariser, ils se sont mis à cultiver des céréales et à domestiquer des animaux. Les préhistoriens parlent de la révolution néolithique*. Probablement le culte de la Déesse et de son époux berger a-t-il pris sa source dans ce changement de mode de vie.

- Tu veux dire que les bergers ont continué à vénérer la déesse Isthar ?

- Isthar, Inanna ou Vénus, peu importe le nom qu’on lui donne, ce qui compte c’est que le culte a perduré. Comme disent les anthropologues : un mythe ne meurt jamais, il se transforme seulement. C’est peut-être l’explication de la dévotion des bergers pour Vénus. Cette stèle devait marquer un lieu sacré.

- D’ailleurs, on ne va pas quitter ce lieu sans honorer notre mystérieuse Dame. »

En allant chercher quelques fleurs qui poussaient au bord du ruisseau comme offrande à la divinité, Stella remarqua le parfum caractéristique de la menthe aquatique. Elle pensa aussitôt que c’était précisément cette espèce que l’on trouvait souvent au bord des fontaines. La jeune biologiste suivit l’effluve sur quelques mètres et arriva, finalement, devant plusieurs pieds de Mentha aquatica. Elle observa chaque pied de plante aromatique jusqu’à ce qu’elle découvre, dissimulée par un manteau d’herbes folles, un filet d’eau limpide qui coulait au creux d’un rocher.

La jeune femme ressentit une profonde émotion en découvrant cette source cachée. Elle ne sut quelle beauté l’emportait : la divinité gravée ou cette eau qui surgissait depuis des millions d’années. 

Ce n’était certainement pas un hasard si ce sanctuaire avait été érigé à proximité de la source. Ghjulia, qui avait suivi les déambulations de son amie, était admirative.

« Toi, tu as un don pour les découvertes ! À partir d’aujourd’hui, je vais t’emmener partout avec moi.

- Sérieusement Ghjù, existe-t-il un rapport entre les divinités et les sources ?

Curieusement, la jeune archéologue prit, à cet instant, la même attitude corporelle que son père lorsqu’il faisait un effort de pédagogie :

- Ce n’est pas un hasard. Les anciens ont toujours associé l’eau à la vie et aux divinités féminines. Anahita pour les Perses, Dana chez les Celtes, et bien sûr, Vénus pour les Romains.

- Nous souillons aujourd’hui, ce qui était sacré hier. Même au village, certaines fontaines ne sont plus potables !

- Je sais, c’est une honte. 

- C’est dommage, car c’est émouvant de penser que dans un passé lointain, des hommes et des femmes sont venus boire à cette même source, comme nous maintenant.

- Pour eux aussi, cela devait être une halte essentielle.

- En parlant de halte, il ne faut pas trop tarder si nous voulons arriver à Cucuruzzu avant la nuit. »

Les deux jeunes femmes rendirent un dernier hommage à la Déesse gravée, puis reprirent leur route.

Le sentier sinueux grimpait et prenait, insensiblement, de l’altitude. Le maquis avait cédé la place à la forêt, et d’immenses chênes verts et de grands aulnes centenaires encadraient le chemin. Montagne et vallée étaient tapissées d’une végétation dense et touffue, comme un paysage des premiers âges, sauvage et impénétrable. Stella et Ghjulia éprouvèrent le sentiment d’être reliées à la nature, comblées par une sensation de joyeuse liberté. Elles perdirent la notion du temps et plongèrent dans cette forme de contemplation que la marche en forêt ou la randonnée en montagne permettait parfois. Elles ne réalisèrent qu’elles étaient sorties du vallon qu’en arrivant sur une route goudronnée, devant les premières maisons du hameau de Radici. Ce retour presque brutal à la civilisation, les incita à quitter la route. Elles rejoignirent rapidement la strada antica* qui passait par Bocca di Mela pour prolonger leur communion avec la forêt.

  

  

En se rapprochant de la montagne, la forêt était devenue de plus en plus dense. Les arbres dressaient leurs branches vers le ciel et couvraient le vallon d’une robe verte comme l’émeraude. Koriu, Mila et Joakim continuaient leur ascension en direction des hauts pâturages. Ils marchaient en suivant le rythme du troupeau quand, brusquement, les animaux s’écartèrent du chemin. Les bêtes se pressèrent sur le côté du sentier et laissèrent entrevoir une curieuse scène. 

Deux longs serpents se tenaient au devant de leur route et s’entrelaçaient dans une danse sinueuse. Totalement absorbés par leur ballet amoureux, les deux reptiles réalisaient leurs mystérieuses arabesques, comme si l’univers entier contemplait leur chorégraphie. Les deux animaux s’entortillaient l’un à l’autre en s’enroulant toujours davantage. Dressés comme un seul être vers le ciel, ils se figeaient quelques instants dans une posture acrobatique et, enfin, se laissaient tomber sur le sol. L’instant d’après, ils recommençaient leur danse sacrée et fusionnelle. 

Complètement hypnotisés par les spirales des deux serpents, Koriu et Mila restaient figés. Joakim commenta, le premier, l’énigmatique spectacle.

«  C’est la Déesse qui nous envoie cet augure pour nous inviter à l’honorer.

- Comment sais-tu que ces deux serpents sont des messagers divins ?

- Usil, notre devin, m’a initié au culte de la Déesse. Il m’a enseigné à reconnaitre ses présages. Les oiseaux comme les serpents sont ses fidèles serviteurs, nous devons y être attentifs. Dans peu de temps, nous arriverons au sanctuaire de la source sacrée, nous y étancherons notre soif et nous y prierons », répondit le berger.

Le temps avait suspendu son cours. Les deux reptiles achevèrent leur étrange chorégraphie et disparurent furtivement dans les hautes herbes. Humains et bêtes purent reprendre leur route.

Ils continuèrent à grimper jusqu’à ce que Joakim les arrête à proximité d’énormes rochers arrondis et recouverts de mousses. Dissimulé dans la forêt et incorporé aux blocs de pierres, le sanctuaire accueillait en son sein la gardienne des lieux, la Déesse, gravée sur une dalle. Le berger s’agenouilla pour se recueillir devant la divinité. Puis il se leva et se retourna vers Koriu et Mila :

« Nous devons accomplir le rituel.

- Le rituel ? Mais tu es le seul ici à être initié ! Moi je ne connais que quelques prières, répondit Koriu. 

- Peut-être, mais la Déesse nous a invités à la célébrer.

- Très bien, comment veux-tu procéder alors ? 

- Si vous l’acceptez, je peux conduire la cérémonie. Vous me suivrez en reproduisant mes gestes. L’essentiel réside dans nos intentions et dans la pureté de nos cœurs.

- Ce matin, j’ai accepté de vous accompagner. Désormais, nos destinées sont liées », ajouta Mila.

Les jeunes gens échangèrent un regard qui en disait plus qu’une longue phrase. Ils se dirigèrent vers la source qui coulait et se jetait dans un bassin où les fougères et la menthe sauvage enveloppaient le lieu de leur parfum. Joakim retira son pilonu* et s’immergea. Mila et Koriu l’imitèrent. L’ablution dans la source permettait aux jeunes adeptes de purifier leur esprit et de favoriser leur communion avec celui de la divinité. Après plusieurs prières, ils ressortirent sur la berge se réchauffer au soleil qui transperçait le feuillage des grands arbres. Debout, leurs corps offerts à la caresse des rayons, ils se tournèrent dans les quatre directions de l’horizon. Ils restèrent longtemps immobiles, accueillant le souffle de la déesse qui fit danser leur chevelure et vibrer leur âme. Enfin, ils se rendirent près d’un très vieux chêne, dont les racines rampaient sur le sol jusqu’au ruisseau. Ses branches se déployaient vers le ciel et semblaient se perdre dans les nuages. Le berger posa les paumes de ses mains sur l’écorce de l’arbre sacré, pria tout bas, avant de fermer les yeux et de garder le silence. Pendant que Mila se laissait absorber par le rituel, Koriu se demandait ce qu’un guerrier faisait les mains contre un arbre en attendant qu’un berger termine son étrange cérémonie. 

Pourtant, curieusement, il ressentit une émotion remonter des profondeurs de sa mémoire. Au commencement, ce n’était qu’une impression discrète et mélancolique mais cette sensation se transforma, peu à peu, en une immense tristesse. Transporté, malgré lui, par son trouble il se sentit brusquement projeté dans un gouffre sombre et violent. Dans cet abîme, il n’était plus le guerrier sûr de sa force et de son courage, il était redevenu l’enfant abandonné, dévasté par son chagrin. Une souffrance infinie l’envahit et il vit de nouveau sa mère allongée sans vie devant lui. Elle avait été l’astre de son existence, désormais elle ne le tiendrait plus dans ses bras aimants. Elle avait rejoint l’autre rive à tout jamais et lui, exilé de cet amour, plongeait dans le néant.

Cette fois-ci, Koriu ne put empêcher le chagrin passé de rejaillir. Il pleura longtemps, douloureusement, sans pouvoir arrêter ses larmes tant sa peine était enracinée dans les creux de son cœur. Ses mains agrippaient le chêne comme s’il s’agissait d’un membre du corps de sa mère disparue. Il ne voulait pas la perdre de nouveau et la serrait désespérément dans ses bras. 

Puis, lentement, la détresse céda la place à l’apaisement et il eut la révélation que sa mère était toujours vivante.

 

Pendant ce court instant fragile et évanescent, il la sentit toujours présente sous l’écorce de l’arbre. Il la voyait dans l’éclat scintillant de la rivière et dans le souffle du vent qui jouait dans le feuillage des aulnes. Il sut à cet instant qu’elle n’avait pas disparu mais que son âme vivait dans chaque élément qui l’entourait. Il en était émerveillé et ébloui. Enfin, il sourit. Il croisa le regard de Mila et vit dans les yeux de la jeune femme, toute sa compassion et sa tendresse. Il sentit la main de Joakim sur son épaule :

« Mon ami, aujourd’hui la Déesse t’a tenu contre son sein. Elle est la source et aussi le chemin.

- C’était un chemin douloureux, Joakim.

- Savoir affronter et apprivoiser ses souffrances fait partie de la voie du guerrier. Tu as été choisi pour voyager sur ce sentier difficile. Tu en seras digne, j’en suis sûr.

- Tu parles comme un sage, je vois qu’Usil a été un excellent maître.

- Les arbres et les torrents sont aussi des éveilleurs et ils nous enseignent jour et nuit.

- En parlant de la course des jours et des nuits, mon ventre me rappelle que nous n’avons plus rien mangé depuis l’aube.

- Par la Déesse ! J’avais oublié ton appétit légendaire ! Il nous reste des galettes d’orzu et de la misgiscia*, cela devrait te faire patienter jusqu’à ce soir. »

Mila et Koriu étalèrent la nourriture sur des pierres plates, pendant que Joakim honorait une dernière fois la divinité. Ils mangèrent puis allèrent remplir leurs zucche* à la source. Koriu profita d’être un moment seul avec son ami pour se confier :

« Joakim, je sais maintenant pourquoi notre terre est sacrée. Elle est le corps et l’esprit de nos ancêtres. Le souffle de leur âme vit dans chaque arbre et chaque rocher, dans le vol de l’oiseau comme dans la course du ruisseau. 

- Notre mage dit souvent que les secrets des dieux ne nous sont pas révélés mais se révèlent à travers nous. Aujourd’hui, tu en as fait l’expérience. »

Les deux amis rejoignirent la jeune femme et rassemblèrent leurs affaires pendant que le troupeau broutait. Le voyage ne faisait que commencer. Le chemin serait long et dangereux mais humains et animaux éprouvaient la même exaltation, la même sensation unique et primordiale. Le goût indicible de la liberté. 

  

  

Caseddu : maisonnette.

Géolocaliser : localiser sur une carte (ou un GPS) un point situé à la surface de la terre.

A misgiccia : la viande séchée

Pilonu : manteau en poil de chèvre, traditionnel des bergers corses.

Néolithique : période de la préhistoire qui succède au Mésolithique et au Paléolithique et qui est marquée par des mutations techniques et sociales, liées à la domestication des animaux et des plantes, ainsi qu’à la sédentarisation dans les premiers villages. 

Strada(e) antica(che) : ancien chemin

Zucca (zucche) : calebasse, ancêtre de la gourde

  

     

Lire les chapitres précédents :

Chapitre 1 : L'ancien chemin

Chapitre 2 : A muntagnera

Chapitre 3 : A Strada antica

 

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