- Decameron Libero
- 15 likes
- 1237 views
Renée Labadie profite du confinement pour revenir aux fondamentaux : un manifeste du bonheur nait de ces moments de répit.
Le confinement : une sensation de liberté retrouvée
Il se manifesta un beau jour sur la terre de Chine. Telles les tentacules d'une énorme pieuvre, il pénétrait de jour en jour partout, laissant derrière lui des victimes de plus en plus nombreuses.
Les radios, les télévisions et les journaux annonçaient chaque jour l'augmentation des décès. Une grande inquiétude se propageait alors au sein de la population chinoise qui s'interrogeait sur l'origine de ce mal.
Pour se protéger certaines personnes utilisèrent des masques mais devant l'ampleur de la mortalité, les autorités chinoises prirent des mesures de plus en plus restrictives, jusqu'au jour où elles imposèrent « le confinement » à toute la population.
Mère de deux enfants et grand-mère de cinq petits-enfants, je vis seule dans une grande ville située en Corse. Je me tiens régulièrement informée des nouvelles du monde. Quand j'appris par les médias la situation difficile de la Chine où j'avais séjourné quelques jours, dans le cadre d'une formation de Qi Gong, je me demandai pourquoi la Chine était touchée si durement.
À mon âge, j'ai acquis une « certaine expérience » de la vie. Je sais que les êtres humains, entre eux sont capables de très belles actions, mais je sais aussi que certains individus, attirés irrésistiblement par le pouvoir et l'appât du gain sont capables des pires actions, balayant toutes les belles valeurs humaines. Aussi ai-je très rapidement soupçonné une nation jalouse de l'impact de la Chine sur l'économie mondiale, d'avoir répandu un virus dans le but de l'affaiblir.
Quelques jours plus tard, j'apprends par les médias qu'un virus appelé COVID 19 avait été découvert chez des animaux consommés par la population chinoise et qu'il avait trouvé chez l'homme un terrain propice à son développement. Il pouvait alors déclencher de la fièvre et de grandes difficultés respiratoires. Mes soupçons n'étaient pas fondés, j'écartai donc cette hypothèse. Une bonne nouvelle !
Quelques jours après, les médias annoncèrent la propagation du COVID 19 en Italie puis en France. L'épidémie survenue en Chine était en train de se transformer en une véritable pandémie. Tous les habitants de notre belle planète pouvaient désormais être touchés par ce virus.
À cette annonce, je restai sereine, probablement parce que j'avais déjà vécu quelques expériences difficiles. Une autre question alors s'imposa à moi, pourquoi à présent, de plus en plus de pays étaient-ils touchés ? Bien sûr les échanges entre les pays, grâce aux transports, pouvaient être une réponse à cela mais quand les médias annoncèrent que l'ensemble des pays de la planète était atteint, ni l'alimentation ni les transports ne pouvaient être les seules réponses, y avait-il une raison cachée ? Peu importe, l'Humanité vivait une pandémie et quelque soit son origine, j'avais de plus en plus la conviction qu'elle était un message pour l'Humanité.
Alors, que j'étais dans cette réflexion, revint à ma mémoire un film documentaire que j'étais allée voir avec une amie quelques années auparavant. Il s'intitulait « Marie et le troisième secret ». Il avait été réalisé par Pierre Barnérias avec les voix d'André Dussolier et d'Hélène Ségara. Sorti en 2014, il racontait la révélation par la Vierge Marie de trois secrets, à trois jeunes bergers portugais dans le village de Fatima, en 1917.
J'étais sortie de cette projection bouleversée et inquiète pour l'avenir. Les deux premiers secrets s'étaient réalisés, seul le troisième était à venir et le documentaire nous alertait d'une épreuve très douloureuse qui concernerait l'Humanité. C'est peut être pour cela, d'ailleurs, que je l'avais occulté.
Au fur et à mesure que mes souvenirs remontaient à ma mémoire, je compris que ce troisième secret annoncé par Marie en 1917, il y a presque cent ans, était devant moi et que j'allais le vivre ce printemps 2020.
En effet, le COVID 19 arriva en France. Le gouvernement décida le 16 mars d'appliquer un décret portant sur la réglementation des déplacements dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus. Cela impliquait pour chaque habitant, de rester désormais dans son habitation et de n'en sortir qu'exceptionnellement, en présentant un document officiel avec ses coordonnées, la date et les motifs de son déplacement. Le confinement était mis en place et le troisième secret était en train de se réaliser.
Quel changement tout à coup ! Le 15 mars nous étions libres, le 16 mars nous devions rester confinés. Nous perdions notre liberté à cause d'un minuscule et invisible virus.
Au dehors, la situation qui se déroulait devant mes yeux était incroyable. Je me trouvais dans un film de science-fiction. Les rues habituellement si bruyantes et grouillantes de vie étaient silencieuses, les magasins portes closes. Les rares passants, qui marchaient dans la rue, se dévisageaient et se saluaient, presque étonnés de se retrouver là, ensemble, alors qu'auparavant ils marchaient côte à côte, sans se voir, allant d'un pas rapide, chacun vers leurs occupations. Les voitures avaient disparu des rues et les quelques-unes encore présentes circulaient sans difficulté sur des voies désertées.
Finis les embouteillages, finie la pollution, fini le bruit. Tout était silencieux et nous pouvions entendre seulement le bavardage parfois un peu houleux de quelques mouettes, au-dessus de nos têtes. Ce silence ressemblait à celui d'un dimanche d'hiver, sauf que nous étions un jour de semaine au printemps. L'air était doux mais le silence était lourd, les hommes étaient contraints à un repos forcé, inquiets pour leur avenir.
Le temps de la fête, des échanges aux terrasses des cafés et des loisirs insouciants était interrompu. Il avait suspendu son vol et les hommes et les femmes, désormais, entraient dans la peur de la maladie, la peur du manque à la fois de leur liberté et de leur pouvoir d'achat.
Chacun de nous était dans l'interrogation. Comment allions nous vivre ce moment ? Comment allions-nous pouvoir faire face à notre peur, allait-elle nous envahir, nous submerger ou serions nous capable de la dépasser ? Comment allions nous nous adapter à nos manques ? Autant de questions sans réponse. Ce qui pouvait, peut-être à cet instant, nous rassurer un peu, c'était que plus de la moitié de l'humanité était confinée et se trouvait dans ce questionnement.
Depuis plusieurs années, j'observais notre société et je ressentais un « stress » qui grandissait de jour en jour au sein de la population. Tout allait trop vite. Les gens travaillaient de plus en plus pour produire toujours plus, pour acheter toujours plus, pour enrichir quelques familles dans le monde. Quand ils s'arrêtaient, c'était encore pour enchaîner des activités de loisirs comme pour maintenir le rythme effréné de leur semaine. Par conséquent, tout le monde courait après le temps et souvent, j'entendais dire : « Je n'ai pas le temps de... ».
Aujourd'hui le COVID 19 est là, il nous oblige au confinement et il nous donne du temps, beaucoup de temps. Nous sommes stoppés net dans notre élan effréné. Quel message avons-nous à comprendre ?
Quand il s'est manifesté, je suis restée sereine car je me sens privilégiée. Je vis seule, je suis à la retraite, je profite d'un certain confort et je ne suis pas malade. Malgré mes antécédents médicaux qui m'ont rendu vulnérable, je ne suis pas à plaindre.
Je sais que cette situation va aussi me « secouer » mais j'ai confiance. Je vais la vivre comme une nouvelle expérience, un nouveau challenge et cette attitude positive va, j'en suis sûre, me permettre de mieux l'accepter. Ma peur, de ce fait, s'atténuera et ma créativité pourra alors s'exprimer pour surmonter calmement cette situation sans trop de « dommages ».
En observant ma vie, je venais de trouver la réponse à ma question. L'Humanité devait aussi passer par cette « expérience » pour changer en profondeur son fonctionnement et trouver la force de créer d'autres schémas, plus adaptés aux besoins véritables de l'humain. Comme moi, j'avais dû vivre des expériences difficiles pour retrouver la force que j'avais à l'intérieur de moi et changer mes comportements aliénants.
En mettant des mots sur le « sens »de ce que nous étions en train de vivre, je me libérais de toutes mes interrogations et je pouvais alors, maintenant, réfléchir calmement, à ma vie et me poser une autre question : comment vais-je vivre ce confinement ?
J'ai souvent, dans ma vie souhaité me libérer de certaines contraintes qui me pesaient et voilà qu'aujourd'hui, grâce à cette période de confinement, ces contraintes disparaissaient. Je suis étonnée et même « un peu excitée » par cette liberté qui s'offre tout à coup à moi. Dès mon réveil, chaque jour va m'offrir une page blanche où je pourrai m'exprimer et recréer ma vie, sans l'influence de l'extérieur. Cela me paraît presque incroyable !!!
Ce moment d'agitation passé, je me mets à réfléchir pour définir, au mieux, mes besoins et trouver un axe qui me permette de rester en équilibre malgré ce climat de peur et d'anxiété qui s'installe chaque jour un peu plus et que l'on perçoit, même confiné, à travers les médias et les appels téléphoniques de plus en plus nombreux.
Trouver l'axe, la colonne vertébrale qui me permettra de rester debout malgré le confinement et la tempête qui s'approche. Assise devant ma page blanche, pensive, soudain mes besoins s'imposent, je les note :
- rester positive,
- vivre l'instant présent en pleine conscience sans penser ni à hier ni à demain,
- mettre un programme en place.
Mon programme :
- bien me nourrir, en achetant des produits locaux frais (légumes, fruit, poissons...),
- faire de l'exercice physique régulièrement,
- rester en contact avec mes enfants, ma famille, mes voisins et mes amis.
- méditer pour me poser, bien reprendre contact avec ma respiration et prévoir des petites siestes,
- faire du rangement dans certaines parties de mon habitation parfois un peu délaissées,
- enfin, lire tout ce que j'ai accumulé sur mon bureau et certains livres que je n'avais jamais eu le temps de lire.
Voilà, ma première page blanche vient de s'écrire. Je suis surprise de la clarté et de la rapidité avec laquelle elle s'est remplie. Sans doute qu'à mon âge et, après avoir vécu un certain nombre d'expériences, qui m'ont bien souvent déstabilisée, je connais mieux aujourd'hui mes « vrais besoins » pour pouvoir rester en équilibre.
Peut-être, aurons-nous, ensemble, aussi, à écrire cette première page blanche après cette pandémie pour retrouver un nouvel équilibre, plus en adhésion avec nos besoins essentiels.
Chaque jour, j'expérimentais la mise en place de cet axe, colonne vertébrale de mes journées, tout en observant et en ressentant ses effets sur mon quotidien. Il me convenait parfaitement, même si certains jours, il n'était pas facile à appliquer en totalité.
En effet, au début du confinement, je passais beaucoup de temps au téléphone car cette situation avait créé un choc et déclenché chez les uns et les autres un besoin d'expression intense. J'avais hâte de savoir comment l'autre : enfant, parents, voisins ou amis, avait vécu cette décision. J'avais aussi envie de communiquer mon ressenti et ce que je mettais en place dans mon quotidien. Puis, au fils des jours, peu à peu, les appels sont devenus moins nombreux et c'est à ce moment-là, que j'eus l'idée de me remettre à l'écriture. Le sujet était tout trouvé.
Cependant, pour moi qui vivais plutôt bien ce manque de liberté, j'éprouvais le besoin de venir en aide aux autres. Je ressentais tellement leur souffrance. Je ne pouvais pas rester là sans rien faire. Tout en me réservant un temps d'écriture chaque jour, je recherchais par quels moyens je pouvais soutenir les personnes qui m'entouraient.
Selon les jours, je pouvais appeler une personne pour l'aider de vive voix en l'écoutant et parfois en lui donnant un conseil. Je pouvais aussi écouter un chant du Dalaï lama qui m'apportait beaucoup de paix, en pensant que ce chant aiderait les personnes en difficultés. J'envoyais également de belles vidéos pleines de tendresse ou d'humour.
Parfois, je choisissais, dans un cahier rempli de citations, une phrase, en lien avec la personne à qui elle était destinée. Je donnais, en respectant les gestes barrière, des chocolats aux enfants qui passaient devant ma fenêtre pour aller aux immeubles voisins, etc....
Mes journées étaient ponctuées à la fois par des moments pour moi, très précieux pour me ressourcer et rester « équilibrée », et par des moments de partages et d'échanges avec les autres, famille, voisins et amis. J'avais trouvé ce bel équilibre qui me procurait un réel bonheur malgré cette situation difficile.
Alors que nous étions déjà aux environs de Pâques, je venais de terminer l'écriture de deux textes sur le thème du confinement, dont l'un concernait nos défenses immunitaires, fruit de mes expériences. Je pensais qu'il pourrait aider en ce temps de difficultés. Je décidai alors de les partager par mail avec toutes les personnes autour de moi. Ce fût un échange merveilleux qui m'encouragea à écrire encore et encore.
L'occasion se présenta un jour, en lisant le journal local Corse-matin, auquel j'étais abonnée. Il proposait à chacun d'exprimer son soutien aux personnels soignants. Avec joie, je saisis cette belle occasion et c'est ainsi que pour la première fois, je pus lire mes mots imprimés dans un journal. J'étais toute heureuse de cet imprévu, qui était pour moi un clin d'oeil du « hasard » sur mon chemin d'écriture.
Ce « hasard » devait quelques jours plus tard se représenter à moi, lors d'une rencontre avec un ami. Il me parla d'un projet mis en place par les éditions Albiana, qui permettrait à chacun de s'exprimer sur cette période du confinement. Une autre occasion, que je saisis à nouveau avec joie et qui me laissa penser que ce n'était plus le « hasard » qui œuvrait là, mais bel et bien une sorte « d'appel » de la vie, qu'il fallait que j'entende et qui s'imposait à moi. Je me laissai porter par ce grand Souffle de la vie, tout en ressentant la joie tranquille d'être un « petit colibri » qui participait par l'écriture, au projet d'un nouveau monde en marche.
Les médias annoncent la fin du confinement dans quelques jours, il est prévu pour le 11 mai. Tous ces jours, passés avec moi-même, m'auront permis d'approfondir la connaissance de moi, face à une difficulté. Ils m'auront donné aussi, la possibilité de mettre en évidence ma créativité à travers l'écriture et découvrir qu'elle m'anime d'une joie profonde. Qu'elle est pour moi, à la fois, un moyen d'exprimer ce que je suis et, à travers mes mots, un moyen d'aider peut-être celui qui me lit, à se rencontrer lui-même.
Quand nous sortirons de nos maisons, nous ne serons plus les mêmes. Soit nous aurons grandi soit nous nous serons écroulés si nous n'avons pas compris que ce temps était là, pour nous arrêter de courir ou de fuir, pour revenir à notre « maison intérieure », y faire un « état des lieux ». Face à nous-mêmes, découvrir notre obscurité, la reconnaître, l'accepter, l'accueillir car elle est une partie de nous, pour pouvoir la transformer. Mais aussi, découvrir notre être intérieur, « étincelle de lumière » briller dans nos cœurs, quand elle est solidarité et courage, prenant parfois des risques pour aider, soutenir, écouter et soigner notre semblable.
En sortant de nos maisons, ne cherchons pas à retrouver le monde d'avant et nos petites habitudes mais essayons, même si cela nous demande un gros effort, de rester créatifs en mettant en place d'autres façons de faire, plus respectueuses, afin de mieux vivre avec nous-mêmes, avec ceux qui nous entourent et en accord avec notre Terre Mère. Surtout, ne restons pas dans nos certitudes car une autre pandémie pourrait bien « pointer son nez » et nous confiner à nouveau.
Notre « étincelle de lumière », peu reconnue par nos Institutions, doit aujourd'hui, dans ce contexte de crise, qui remet les fondements de notre société en question, être reconnue de nous. Grâce à cette nouvelle conscience de nous-mêmes, nous aurons davantage confiance en nous et nous agirons de façon responsable, en mettant en place une société plus en harmonie avec nos valeurs humaines et les lois de l'Univers.
André Gide écrivait : « Saches te redire sans cesse : il ne tient qu'à toi. »
Ce temps de confinement n'est pas un « hasard ». Ne serait-il pas l'occasion pour nous de réfléchir « au sens » de notre liberté ?
ÊTRE LIBRE, est-ce vraiment pouvoir sortir de sa maison et faire comme bon nous semble ? Est-ce travailler toute la journée, cinq jours sur sept et attendre le week-end pour se poser et recommencer notre semaine ? Est-ce accumuler de l'argent pour pouvoir consommer toujours plus et enrichir quelques personnes qui ne savent plus quoi faire de leur argent ? Est-ce s'étourdir dans une hyperactivité professionnelle ou de loisir ?
Notre « véritable liberté » serait-elle de n'être plus soumis à l'attrait du gain, à la rentabilité et à « l'Avoir» ? Serait-elle de reprendre contact avec notre « Être intérieur », de l'écouter attentivement et de reconquérir notre véritable pouvoir de décision ? Afin de ne plus être influencés dans nos choix par des lobbies ou des dirigeants irrespectueux des belles valeurs de notre humanité, au nom d'intérêts financiers et économiques.
Mais, nous ne pourrons être respectés des autres que le jour où nous-mêmes, nous nous respecterons dans nos propres vies. Alors, commençons dès demain, car il y a urgence, à mettre en place dans notre quotidien, les actions nécessaires pour nous respecter, respecter les autres et notre Terre.
Finis les compromis qui nous permettent d'avoir « la paix » dans l'instant mais qui créent un véritable désaccord dans notre être intérieur, épris d'authenticité et d'intégrité et dont nous avons si peu conscience, tellement il est enfoui, peut être même depuis l'enfance, au fond de nous-mêmes.
Si nous avions le COURAGE et la FORCE de reconnaître qui nous sommes vraiment, nous nous respecterions et nous pourrions CHANGER LE MONDE.
« Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'Univers et les dieux » disait Socrate.
Nous ne sommes pas nés pour être esclaves, soumis au pouvoir de l'argent. Notre mission sur Terre est bien plus belle.
Nous sommes nés pour reconnaître en nous, notre ÊTRE intérieur, notre « étincelle de lumière » pour la faire grandir sans cesse, chaque jour par nos choix, en apprenant à NOUS AIMER et à PARTAGER notre amour avec nos semblables.
Si nous faisons le choix de privilégier l'ETRE, nous ne serons plus sous l'influence de quiconque. Nous nous serons libérés. Nous réaliserons, à ce moment-là, que notre LIBERATION ne pouvait se faire que par notre volonté et notre choix de vouloir vivre, chaque jour, autrement, afin d'être plus heureux, plus en harmonie avec nous-mêmes, avec notre entourage et notre environnement.
« Connais-toi, respectes-toi, aimes-toi et tu connaîtras, tu respecteras et tu aimeras mieux les autres, la Terre Mère et l'Univers. Alors, où que tu seras, tu te sentiras LIBRE ! ».
Le covid-19, minuscule et invisible, est peut-être là pour nous faire découvrir la grandeur et la beauté de notre ÊTRE et nous faire prendre conscience que grâce à son ÉTINCELLE nous pourrons, tous ensemble, illuminer toute la planète et sauver notre mère la TERRE.
Renata
Pour lire d'autres textes de l'auteur : Le confinement : une épreuve ou une expérience ?
Entamez un dialogue : écrivez-lui à notre adresse decameron2020@albiana.fr, nous lui transmettrons votre message !