L'Éternel Retour
Dans le silence de ses absences,
Je le rêvais, m'imaginais chaque jour
Que le temps oublie, que le temps détoure
Un jour effacerait ma belle impatience.
Image fantôme enfouie dans mon esprit.
Pourtant, il y a bien longtemps il était revenu,
Vision de flou, d'espoir... Vite je la saisis
Silhouette familière aujourd'hui disparue, nue.
Je me souviens souvent de toutes nos nuits
Chargées de caresses, d'éternelles promesses,
Nos corps alourdis de baisers, d'insomnies,
Jusqu'au petit matin, qui jamais ne cessent.
O combien de saisons contre la lucarne embuée,
Je guettais !
Du petit sentier, l'été bordé d'un tapis de fleurs,
Aux pauvres arbres pliés qui semblaient pleurer
J'implorais !
Hiver de glace où j'ai perdu ta trace, j'ai peur...
Les détours, les éternelles amours, les retours,
S'égarent, s'effacent... Certains y croient, d'autre pas.
J'aimerais tant que tu me fasses encore la cour !
Ici ou là-bas, peu importe, avec moi, juste là.
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