Raphaël Cavallero envoie un dernier petit poème, une ritournelle pour un retour éternel.
Je me souviens d’une chanson
Malgré le temps comme un voleur
Qui emporte notre jeunesse
La vie qui passe et puis les heures
Sans un baiser une caresse
Dans tes yeux le ciel de la nuit
A vu s’allumer tant d’étoiles
Qu’il éclaire encore aujourd’hui
L’innocence sur tes joues pâles
Alors que monte le café
Et qu’avec lui les souvenirs
Voyagent dans nos cœurs blessés
Qui cent fois ont voulu mourir
Je me rappelle une chanson
Une lumière sur le port
Et ton aura dans la maison
Jusque dans le ciel bleu dehors
Pose ta malle et ton manteau
Qu’enfin je revois ton visage
Les soleils les lunes ta peau
Les jours de pluie les soirs d’orage
Si ta bouche n’a plus de mots
Tes yeux noirs parleront pour toi
Et pour couvrir leurs longs sanglots
Tu n’auras qu’à prendre mes bras
Alors ce jour un ciel plus beau
Laissera entrer le soleil
Comme le printemps à nouveau
Refera voler les abeilles
Et quittant le bruit de la rue
Par-delà le ciel bleu dehors
Dans notre lumière perdue
On se retrouvera encore
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