Adieu
Sur la grève entends-tu
Chuchoter les fantômes
Ils pleurent leur vie passée
Moi je ne pleure plus.
Que s’en aille la vie
Dans le trou noir
Au cœur des galaxies
Et que vienne le soir
Il n’y a plus d’espoir.
Je n’ai pas le regret
Des jours enfuis
Je ne regrette pas
La douleur et l’ennui,
La laideur des cœurs noirs,
Et la misère des âmes meurtries.
Les charmes vénéneux
Des cercles enchantés
Où je dansais enfant
Et l’ombre du couchant.
Le miroir est brisé
Et ses pointes acérées
Ont labouré mon cœur
Jusqu’au sang.
Que s’en aille la vie
Et qu’elle m’emporte aussi
Vers l’oubli.
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