« Et l’amour et là et l’amour s’en va… », Kathy Ferrari chante la grande lessive de l’après.
Wash, wash...
Avaler des somnifères, faire la guerre
À mes cauchemars de hasard
Oublier le temps spirale tourner dans le hublot.
Wash wash, je me cache.
Lavage de mon cerveau
Tambour de fer trop étroit
Trop sournois.
Je me noie.
Wash wash, je me tache.
Essorage de noires pensées
Je déteins sur tes mains.
Sur un fil de fer rouillé
On me suspend
Étend mon cœur
Sèche mes espoirs
Mais il est trop tard.
Wash wash, je me lâche.
Corps de tissus charnels,
Odeur animale
Imbibant ma tête à la renverse,
J'ai trop mal.
Ne plus sentir dans mon cou
Perler sa sueur, c'est fou.
Aux détours
Ne plus parler de nos Amours
Wash wash, je me fâche.
Barbouilller mes lèvres
De teintures artificielles
Éclabousser sur ses draps soyeux
Les maux, les fautes, les autres.
Coulure de mon Rimmel
Frotter à la javel
Les traces indélébiles de mon âme.
Je ne suis plus Elle
Je ne suis plus sa femme.
Mascarade d'arc-en-ciel
Lune de fiel,
Départ existentiel,
Jamais plus, rien ne sera pareil.
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