Dominique Appietto donne deux poèmes célébrant la fusion des corps, l’amour qui brûle…
Dans la nuit trouble
Quand, l’horizon, en sa douceur vespérale
S’embrase, s’incline dans un dernier soupir
Mes yeux sombrent dans son univers sidéral
J’imprime cette nature qui expire
Quand, dans la nuit brune, toi, lune pensive
Pâle mais O lumineuse voyageuse
Tu suis ma longue rêverie, attentive
Trouves-tu ton repos dans ma nuit radieuse !
Quand, les yeux fermés, je fais le tour de mon cœur
Je vois des rivages brulants qui me hantent
Dans ces méandres qui serpentent, ravageurs
Je me perds et me noie dans cette tourmente.
Alors, mon âme errante et en douleur
Affronte et se débat dans les profondeurs
De mon être, cédant au trouble délicieux
De l’union de deux corps, à l’accord voluptueux.
Amour incandescent
Comme une sarabande, tu as frappé
à la porte de mon cœur, instant d’émotion
images de sensations enfouies, happées
surgissent fougueuses, avec appréhension.
Comme une vague déferlant sur la grève
Le corps emporté par le flot renouvelé
Je ressens, telle une lame sans trêve
L’onde émotionnelle de ces temps oubliés.
Comme une envolée au piano, lyrique
Les touches de mon âme s’égrènent, forté
Sur les accords majeurs d’une vive portée
Je m’enivre, assoiffée de cette musique.
Comme le feu, ardent, couvant sous la cendre
S’élève et enflamme les deux corps en fusion
Le désir afflue, je ne puis m’en défendre
Pour atteindre, avec passion, l’ultime explosion !
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