A.-M. Parigi, A. Vinciguerra, J.-N. Senesi et J.-J. Albertini - L’explosion de la Corse

  

Pauvre Corse ! Il ne lui manquait plus qu’une catastrophe nucléaire… Une nouvelle d’Ange-Marie Parigi, Allan Vinciguerra, Jean-Noël Senesi et Jean-Joseph Albertini

 

  

L’explosion de la Corse

   

Ce matin après notre sirop au figatellu, nous sommes montés avec notre Patrol électrique cinq places pour travailler. Aujourd'hui à la citadelle trois bus étaient venus tout droit de l'Espagne visiter notre lieu touristique connu dans tout le monde entier. Ce lieu a été connu grâce à son rôle majeur dans l’indépendance de la Corse.

Lors d'une expédition du président à Ajaccio, il a été victime d’un acte de terrorisme. Ils sont venus à l'aide d'une limousine blindée pour se réfugier dans la citadelle de Corte et il a été sauvé. Plus tard, Éric Zemmour rend la corse indépendante. Dix ans plus tard, Gilles Simeoni a fait agrandir Corte et sa citadelle. Il y a des autoroutes souterraines qui relient Bastia, Ajaccio, Calvi en très peu de temps. Depuis la citadelle on peut observer que certaines montagnes ont été rasées pour laisser place à des immeubles complètement autonomes de plus de trois-cents mètres de haut. Certaines montagnes sont équipées de réacteurs nucléaires. La citadelle est devenue un bunker qui peut accueillir toute la ville et le président. 

Un jour alors qu’on va faire visiter la Citadelle, on attend trois bus venu tout droit de Chine quand soudain un séisme se fait ressentir, à ce moment-là on voit une fumée noire sortir d’un réacteur. On sait que quelque chose ne va pas et que l’on va devoir évacuer la ville.

Jean-Jo : « C'est la catastrophe, les réacteurs menacent d'exploser... on va tous sauter !

President : - Faite évacuer la ville on vous envoie des hélicos et des avions qui atterrissent sur la piste d'atterrissage de Santos.

Jean-Jo : - Ok. Pas de problème, nous ferons notre maximum pour sauver la ville. »

Lorsqu'il raccroche nous nous regardons avec le regard rempli de peur. On se met tous à faire notre boulot, pendant que Jean-Jo explique le plan que le président lui a donné. Ange-Marie fait son apparition. On en profite pour lui donner une mission, il doit aller prévenir tout Corte : il faut absolument aller à la piste d’atterrissage. Grâce à sa super rapidité et son agilité, il est parti prévenir tout le monde. Allan est chargé de protéger la piste de Santos des débris de roche et d'arbres qui tombent du réacteur. Jean-Noël est chargé de dupliquer tous les avions et hélicos pour qu'il y en ait assez pour tout le monde et Jean-Jo se donne le rôle de téléporter tous les pompiers et les mécaniciens en haut du réacteur touché.

En ville c'est le chaos, Ange-Marie avec sa super-vitesse arrive à sauver quelques personnes qui essayent de fuir la ville pour aller à l'aéroport. Sur la piste la situation est tendue. Alan n'arrive pas à protéger la piste, trop de débris tombés en même temps. Jean-Noël a une idée géniale, c’est que Jean-Joseph prenne le mur le plus dur : il l’emmène à la piste avec sa téléportation et il pourra le dupliquer assez de fois pour protéger la piste. 

Mais ce n'est pas facile car Jean-Joseph ne peut pas traverser la ville au risque de se faire piéger. Mais Ange-Marie le prend avec lui, il l’emmène prendre le mur le plus résistant de la ville qui se situe à la citadelle et l'amène à la piste. Jean-Noël duplique le mur et réussit à protéger la piste.

Les dernières personnes réussissent à monter dans les avions mais il n'y a plus d'avion pour nous, c'est là qu’Ange-Marie dit que l’on devrait essayer de se protéger dans le bunker de la citadelle, et c'est là qu'on monte s’y réfugier.

Alan ferme la porte au moment où le réacteur explose, il ne reste plus rien, tout a été soufflé à mille km aux alentours, le bunker a explosé, mais nous avons réussi à fuir avec une autoroute souterraine qui nous a amenés à Calvi, là où un bateau nous attendait. C'est là que nous avons quitté l’île, avant que les débris radioactifs tombent sur toute la Corse.

 

 

Corte au temps des hordes

En attendant le second tome du roman d’Anouk Langaney qui arrivera bientôt (Le Temps des hordes – Soupçons), les élèves de troisième du Collège Pasquale Paoli de Corte se sont mis au travail. Ils ont imaginé, chacun de leur côté ou en petits groupes, leur propre suite en répondant à ces questions : « À quoi ressemblera ton lieu de vie en 2036… quelle catastrophe pourrait s’y produire ? Comment t’en sortir (avec le super-pouvoir de ton choix !?). À toi d’écrire ». 

22 nouvelles ont été écrites dans le cadre du projet littéraire Corte au temps des hordes, dont celle-ci, par des élèves de la 3e Rouge.

Avec la complicité de Stéphanie Fede Vincensini et d’Anouk Langaney.

Pour lire les autres textes c’est ICI

 

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