Raphaël Cavallero passe en revue ces moments reconnaissables entre tous où l’immobilité est une faute. Et invite au courage, celui d’avancer, de faire le premier pas. Au bout, la vie est plus belle.
Avance d’un pas
Chaque fois qu’un nouveau jour veut renaître
D’une cendre d’étoile à ta fenêtre
Chaque fois qu’un oiseau touche le ciel
Qu’un grand soleil inonde une ruelle
Quand vole dans l’air le parfum troublant
D’une fleur sous la caresse du vent
Lève les yeux
Et avance d’un pas
Chaque fois qu’un homme éloigné des siens
Est trop fier pour demander son chemin
Chaque fois que tu sens sa voix qui tremble
À chaque fois dis-toi qu’il te ressemble
Quand derrière un mur suffoque en silence
Une vie qui n’a pas trouvé de sens
Lève les yeux
Et avance d’un pas
Quand sur une femme on jette une pierre
Parce qu’elle refuse de se taire
Quand par la main on emmène un enfant
Au bout d’une rue où tombe le vent
Quand c’est moi que tu verras devant toi
Incapable de le faire ce pas
Lève les yeux
Et avance d’un pas
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