[Jusqu'ici tout va bien] - D'un mot anodin - Nicolas Lopes

   

C’est au fond de soi-même, au cœur du volcan intime que se trouve la ressource qui permet d’affirmer que « jusqu’ici tout va bien ». Nicolas Lopes.

 

D'un mot anodin,

Aux sentiments enfouis,

Refoulé !

 

Le regard pris par l'écran,

Le monde devient aveugle,

Ne partageant plus.

 

Perdant les rencontres faites,

Car préférant rester dans

Un confort éphémère,

 

Tout s'envole et disparaît,

Dans les tréfonds intérieurs,

Sans jamais chercher à bouger.

 

Des pensées envahissent,

Empêchant tout mouvement, 

Car ne voyant que soi,

Ne voyant plus l'autre.

 

 

Travail sur soi,

Demandant toujours plus de force,

Toujours plus de…

 

Le volcan gronde,

Une éruption déclenchée en moi,

Lahar s'écoule si vite,

Façonnant de nouveaux paysages,

Ravageant l'ancien.

 

La compréhension n'est-elle pas la même chose ?

 

Demandant un renouveau,

Demandant de vivre.

Demandant.

 

Une naissance à nouveau,

Encore une,

Mon Moi s'affranchi.

 

Voué à le connaître, revendiquant toujours plus de liberté.

Par la faille qui se crée,

Séparant les parties.

 

Une faille ouvrant sur les fragilités,

Sur celui en devenir,

Criant à plein poumon, "qui suis-je ?"

 

Au combat du boxeur,

Recevant des coups,

Pouvant parfois, donner l'air de tomber.

 

Le sentiment de changement

Créer la peur de l'inconnu et celui de perdre pied,

Sortant d'une zone de confort.

 

Alors on apprend à se connaître toujours un peu plus,

Et jusqu'ici tout va bien

 

8 octobre 2020

     

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