- LND 2022 - Mai
- 8 likes
- 812 views
Un hommage poétique à Délire à deux de Eugène Ionesco, par Elisabeta Petrescu.
Frenesia concorde La guerra è tirar ai birilli con la ghigliottina del piano di sopra. Caramellato il Melo da catrame. Carcasse in corsa al confine è tregua le battaglie persistono tra Bernoccoluti e Molli sotto un torrido gelo nei quartieri alieni. Statuaria la morte, tête d’affiche, sciopera solo febbricitante, capeggia le micce sui letti alternati. Su materasso d’artista tra sfoltiti sfollati un grand gendarme[1] poltrisce privo di tatto ed arti e sue medaglie, starnutisce. Quanta libertà invariabile! Ripartiamo senza sbavature da primordiale adamantina corteccia aperti come reliquie ai riti sinceri. Bollente la pace non sbianca l’arcobaleno non decolora né muore di granate parole ricorsi sentenze di dolo altrui. Rien ne va plus, les jeux sont faits. |
Frénésie convenue En guerre, la guillotine de l'étage au-dessus en lançant les quilles, fait son jeu. Goudronné le Pommier caramélé. Des Carcasses en course à la frontière la trêve les combats persistent entre Cabossés et Molles sous un froid brûlant dans les quartiers aliens. Statuaire la mort, tête d'affiche, ne fait que grève fébrile, manie les mèches sur les lits alternés. Sur un matelas d'artiste parmi les évacués espacés un grand gendarme[2] paresse dépourvu de tact et de bras, et ses médailles, il éternue. Que d’invariable liberté ! Nous repartons nets et sans bavures de notre primordiale d’adamantine écorce ouverts comme des reliques aux rites sincères. Embrasée la paix ne blanchit jamais l'arc-en-ciel veille à ses couleurs il ne meurt pas non plus ni de grenades et de mots ni de recours et d’ordonnance de la malice d’autrui. Rien ne va plus, les jeux sont faits. |
[1] Venere di Milo, nominata nel testo teatrale insieme alla Statua della Libertà, è stata definita “un gran gendarme” da Pierre Auguste Renoir.
[2] La Vénus de Milo, nommée dans le texte théâtral avec la Statue de la Liberté, a été définie comme « un grand gendarme » par Pierre Auguste Renoir.
Traduction en français de Carmela Mantegna.
Extrait de Ionescamente. Io ne esco come ?, Roma, Edizioni Ensemble, 2019, pp. 49-50
Avis aux lecteurs
Un texte vous a plu, il a suscité chez vous de la joie, de l'empathie, de l'intérêt, de la curiosité et vous désirez le dire à l'auteur.e ?
Entamez un dialogue : écrivez-lui à notre adresse nouveaudecameron@albiana.fr, nous lui transmettrons votre message !