Biographie des auteurs publiés dans "Le Nouveau Décaméron 2021"

 

 

Auteurs et auteures du Décaméron 2021

 

 

A

  

Marianghjula Antonetti Orsoni

Enseignante à la retraite. Née à Paris en 1946. Vit à Bastia. Originaire de Moltifau (Haute-Corse).

Recueils de poésies en corse : Sfoghi & Sogni di culori (Ed. Albiana)

Poésies en corse parues dans des ouvrages collectifs ou revues : Decameron 2020 (Ed. Albiana) - Parulle di donne (l’Ammaniti, C.C.U. Corti) - Musa d’un populu Par tous les chemins, Florilège poétique des langues de France (Ed. Le Bord de l’eau / Sponde) – Le Désir (Ed. Scudo / Casa di a Puisia) – Terres de femmes, Terre di donne (Ed. des Lisières) – Petre senza nome (Operata culturale, Ed. À Fior di Carta) - Stantare, résitances d’écrivains (Ed. À Fior di Carta) ; Cismonte Rigiru ; Terre de Femmes (Blog de poésie d’Angèle PAOLI) – Emmila Gitana (Blog de Poésie).

Traductions : Isulane (Insulaires, Eliane Aubert-Colombani, Ed. Musa) – U Sumere Marchese (L’âne Marquis, Hélène Suzzoni, Canopé de Corse)

Chanson : L’Alburu di vita (CD, Par tous les chemins, Muriel Batbie Castell)

 

Dominique Appietto est née à Paris mais les jeux de l’amour et du hasard l’ont portée jusqu’ici... Depuis, sa vie se confond avec la Corse qui l’a généreusement adoptée. 

Enseignante en anglais mais surtout passionnée par les mots et la poésie, le confinement lui a permis de se lancer dans cet art si subtil et si merveilleusement évocateur ! 

 

Jean-Pierre Arrio

Jean-Pierre ARRIO aime interroger les identités et cherche à montrer, plus qu'à critiquer, comment des petits riens, des décisions anodines en apparence et les aléas secrets de vies en apparence banales, construisent pour chacun ce qu'il est au bout du compte ; individuellement et au sein de son environnement... Loin du jugement de valeur et d'un nombrilisme infécond, il fouille les mémoires et leurs souvenirs enfouis pour donner à voir/comprendre les trajectoires, sans jamais les opposer.  

 

 

B

  

Julien Bal

Metteur en scène et journaliste franco-belge, Julien Bal est né à Saint-Malo, il vit et travaille à Bruxelles. 

Diplômé de l’ANAD de Rome, de l’Université Paris-Sorbonne et de l’UC Louvain, il a été assistant et acteur pour le metteur en scène Jacques Lassalle en France, Suisse, Italie, Pologne. Il fonde la Chrom Moss Asbl en 2008 et présente dans ce cadre une vingtaine de spectacles entre France, Turquie, Belgique et Italie.

Julien Bal publie régulièrement des textes courts et des articles dans des ouvrages collectifs ; il a préfacé et co-traduit de l’italien les Leçons sur la traduction de Franco Fortini (Les Belles Lettres éditions, collection Traductologiques) ; il est professeur invité à l’université Saint-Louis de Bruxelles. 

Chroniqueur dans La Matinale de la chaîne d’information belge LN24, il anime l’émission de débats Pour info de 9h à 10h, du lundi au vendredi, également sur LN24.

 

Pascale Barthélemy

Je suis née un 14 avril à Bastia, enfant à Alger et Lyon, j’ai ensuite grandi à Marseille et ai étudié à la faculté de Lettres d’Aix-en-Provence. J’enseigne aujourd’hui le français à Ajaccio.

Ces « Voce zitelline » sont les premiers textes que je partage, non sans émotion.

La Méditerranée, les origines, l’exil et la transmission sont mes thèmes préférés…

Je suis Une parmi les messagères et passagères d’un monde invisible et silencieux.

 

Marie-Dominique Bartoli

Envoyer une « Bio » pour la parution du Décaméron 2021… Que dire ?

Peut-être seulement et simplement la joie de participer une deuxième fois à cette nouvelle, et renouvelée, création collective ! Car me concernant, rien de particulier à dire. De ma vie, rien de spécial. Si ce n’est, quand même, que, depuis deux ans plus clairement, s’enchaînent pour moi des événements improbables… comme si mon énergie s’était retrouvée entourbillonnée par une énergie plus vaste, qui m’emporte, avec grand soin et joyeusement à la fois, là où je ne sais pas…

Je me dis à la relecture de ces quelques mots, qu’ils sont peut-être confus, obscurs même, à moins que, et ce serait idéal, ils puissent juste sembler mystérieux.

Ce qui correspondrait le mieux à ce que je tente d’exprimer, que j’expérimente de plus en plus au quotidien : la vie, la mienne parmi toutes les autres, un mystère ! Et qui doit sans doute le rester, afin que, à vouloir sans cesse le percer, on ne cesse de continuer de le créer…

 

Francesco Basso

Vicedirettore de L’Eco della Riviera, testata giornalistica fondata a Sanremo nel 1915, e collaboratore de Il Secolo XIX.

Il suo nuovo libro si intitola Caso Voronoff – tutta la verità sull’uomo scimmia, All Around Edizioni, prefazione Donatella Alfonso. In questo libro è la creatura di Voronoff, la scimmia a raccontare che cosa le sta succedendo e come è riuscita a scappare. Il libro è stato presentato a “Striscia la Notizia”, su La RepubblicaLa StampaCronaca VeraIl Secolo XIX e varie testate on line e cartacee dell’imperiese.

Pubblica il libro di ricette e narrativa dal titolo Horror Chef, trasformandolo anche in monologo teatrale trasmesso sul web durante l’emergenza Coronavirus. Ha partecipato all’antologia Decameron 2020 dell’editrice della Corsica Albiana e all’antologia Decameron 2020 – Autori alla finestra curata da Gianmarco Parodi con il racconto “Covid 666”

Il suo racconto “I giorni del sacrificio” è all’interno dell’antologia Ai tempi del virus – cento firme tra sentimenti e realtà, edizioni All Around, libro andato in onda su “Striscia La Notizia”. “Il Sonno dell’Assassino” è all’interno dell’antologia Giallo Arma pubblicato dalla Frilli Edizioni.

Il racconto il “Cacciatore di Cuori” è stato pubblicato per l’antologia Dritto al Cuore (Galaad Edizioni) promossa dall’Ospedale Bambin Gesù di Roma insieme a scrittori del calibro di Carlo Lucarelli e Andrea G. Pinketts.

Recentemente ha pubblicato versione ebook il fumetto HellBot dove ipotizza un mondo parallelo in cui le macchine prendono il sopravvento sull’uomo.

Insieme a Stefano Ricciardi è tra gli sceneggiatori del film The Antithesis, di Francesco Mirabelli. Musiche di Claudio Simonetti dei Goblin, che ha ricevuto il premio Mario Bava al Fanta Film Festival di Roma.

Creatore della Scrittura Screativa, Veggie Writing e la Pet Poetry, ha pubblicato per la De Ferrari di Genova il racconto giallo “Venerdì Santo”, per la Cordero editore i due racconti noi “Uno sparo a mezzanotte” e “Who-Man”

Cura l’antologia Raccontare Imperia Vol 1 e Vol 2, riunendo circa sessanta autori. All’interno una prefazione/dedica di Giuseppe Conte. Due volumi che raccontano la Provincia da Cervo a Ventimiglia.

Nel 2013 pubblica la tesi di laurea in Scienze dello Spettacolo della facoltà di Lettere e Filosofia di Genova dal titolo Lucio Fulci le origini dell’horror per il Foglio Letterario di Piombino.

 

Benigni Guidu

Natu in 31, Guidu Benigni hà fattu vita paisana trà San Martinu di Lota è Petralba. Hè cascatu un ghjornu da cavallu in un calamaru d’inchjostru, primurosu di scrittura hè ancu editatu in Italia. Stà in parte di a rivista literaria Bonanova è hà cum’è cugnome “attivistu culturale”. Pueta, registratu da “I Muvrini” è "Diana di l’alba", figura in l’antulugia puetica Musa nostraPremiu di a Bienale Corso-Sarda d’Ozieri 1998 : “A mula di Ciccolu”, nuvella (Vicini, Albiana).

Premiu di u Libru Corsu 2002 : Amadeu u turcurumanzu, (Albiana).

Premiu di conti Corso-Sardi d’Aggius, 2006 : “U cavallu Salvatore”, nuvella (Bonanova). Premiu speziale CTC 2006 (in CD) : Mitulugia, ill. T. Casalonga, raconti (Albiana).

Premiu di i lettori 2013 : L’affreschi di a Santa Trinità, rumanzu (À fior di carta).

Premiu Don Joseph Morellini, 2014 : Ieiettu, rumanzu (Albiana)

Premiu di a CTC 2016 : Sfumatura, puesie (Sammarcelli).

 

 

Lina Biancarelli est une étudiante en médecine qui vit à Berlin. Ce qui lui plait le plus dans la littérature, l’écriture et la lecture c’est le voyage et le partage que cela provoque. La poésie traverse le temps et l’espace et lui permet de saluer ses grands-parents depuis une feuille de papier.

 

Natif de Pitretu è Bicchisgià, Dumenicu Bighelli a enseigné la langue corse à la Scola Corsa de Marseille. Il a collaboré à Corse-Matin et U Taravu, et en 2020 il a publié aux éditions AlBIANA-CCU, Raconti Pupulari di l’Isula di Corsica, une traduction des contes écrits en 1880 par F. Ortoli.

 

 

Carine Bonnel

Née à Bastia en 1973, des études à la faculté des sciences humaines à Nice.
Vit à Travu, aujourd’hui formatrice au sein d’ un centre de formation sur différents sites en Corse-du-Sud.

  

 

C

  

Victor Cabras

Jeune auteur-poète originaire des Hautes-Alpes, en septembre 2020, est publié son recueil de poèmes GROZA où « il se joue des modes et des facilités ».

 

Fulvio Caccia

Fulvio Caccia a publié huit ouvrages de poésie dont trois au Noroît, Italie et autres voyages (2010 en coédition avec Bruno Doucey), La chasse spirituelle (2005) et Voix d’Irlande et du Québec, une anthologie bilingue de poètes contemporains (en coédition avec Dedalus, 1995). En 1991, il publiait La poésie française contemporaine (Triptyque). Il obtient le prix du Gouverneur-général du Canada en 1995 pour son recueil Aknos (Guernica). Ses poèmes ont paru dans les principales revues françaises et québécoises.

Romancier, essayiste et militant culturel, il a publié six romans dont Un été catalan (Balzac éditeur) et quatre essais dont Diversité culturelle : vers l’état-culture (Laborintus) en 2018. Il est le co-fondateur du magazine transculturel ViceVersa, de l’Observatoire de la diversité culturelle en France et de Linguafranca, agence littéraire transnationale.

 

Cathy Campana

« Hè nata in Canale di Verde. In casa si cantava spessu è si barattava, à rombu di pruverbii è spressione sputiche, cù una mamma assai attente à trasmette a cultura nustrale o quellu fratellu appassiunatu pè issi canti di sempre. Tandu si capisce ch’ella si porti in sè a stampa di una cultura arradicata.

Cum’è tanti hè andata à stà fora di Corsica una manata d’anni è po si n’hè vultata à campà propiu ind’ella si sente “in casa soia felicissima”, cum’ella dice.

Hà ripigliatu i studii è chjappu i diplomi ch’ella vulia issa « militante culturale » bramosa di tene u corsu à u centru stessu di e so primure. In u 2008 ottene u “certificatu di lingua corsa" è hà perfeziunatu a so maneghja di a lingua sequitendu i corsi d’immersione porti da a CTC, è po dopu si hè scritta à l’UCPP in lettere (LCC di sicuru).

A cuscenza è primura di a creazione in corsu li vense à l’occasione di un staziu di chjam’è rispondi. È oramai hà francatu u passu è datu larga balia à u so bisognu di cumunicà è fà sparte issa passione ! » (Ghjacumu Thiers)

 

Jean-Michel Casanova

Biografia ùn ne aghju ; casa nova, casa nova à chì u cerca mancu u trova. Vulerebbe sopr’à tuttu ringrazià u patafià chì ha fattu u filmu cusì dettu « Après-midi de fiançailles ». Quellu ha scambiatu l’ide,tità di u suldatu chì perde u capu e diventatu un Corsu vigliaccu è datu u stinzu di scrive due ligne per fà onore à tutti sti ghjuvanotti corsi è d’altrò cascati quantu spighi di granu in a guerra di u 14. Amè è cusì sia !

 

 

Raphael Cavallero

On est des animaux avec des mots. C’est pour ça qu’on parle tout le temps. On met des mots sur tout et parfois on met un peu n’importe quels mots sur n’importe quoi. Il arrive même qu’on écrive des poèmes…

 

Je m’appelle Marielle Clementi. J’ai 57 ans et j’écris tant en français qu’en Corse. Il me plait d’ailleurs d’écrire dans les deux langues le même texte. J’ai travaillé à Air France à l’aéroport de Poretta que j’ai quitté depuis fin janvier 2021 après 37 ans de carrière. Je suis curieuse de tout et une amoureuse des mots. Ma mère me racontait La Fontaine puis Hugo mais j’ai très vite été attirée par les mystères policiers, d’abord avec le club des cinq de la bibliothèque rose puis vinrent Alice Roy et les sœurs Parker de la bibliothèque verte et enfin, la révélation, Agatha Christie pour qui je nourris une passion particulière. Plus contemporains, j’aime Mary Higgins Clark, Patricia Mc Donald et Viveca Sten dont j’ai lu tous les livres. Cette dernière m’a amenée à m’intéresser aux polars « qui viennent du froid » et j’ai découvert Arnaldur Idridalson et Asa Larsson. Bien sombres tous ces auteurs me direz-vous, certes, mais ils nourrissent mon imaginaire ! Plus « légèrement », j’aime bien Musso, Levy, Jardin, Steel, Boissard, Bourdin… Des goûts plutôt éclectiques, mais, et je ne parle que pour moi, la lecture doit me permettre de m’évader, pas me prendre la tête parce que trop compliquée ou difficile à comprendre. Ma dernière découverte : Michel Bussi, mais j’ai tant à apprendre encore que je n’aurai pas assez du reste de ma vie à le faire…

 

Paul-Antoine Colombani

Natif de Pastoreccia, la Castagniccia et le San Pedrone ont accompagné son enfance et ses premiers émois poétiques. Sa plume trempée dans les eaux d’Orezza raconte les souvenirs des montagnes, les collines de châtaigniers et les longues marches avec sa famille. Après dix années passées à Corte, il devient Docteur en Littératures Comparées. Ses travaux portent sur les enjeux poétiques et philosophiques du jeu vidéo, principalement sur le mythe en tant que création efficace. Plus généralement, il réfléchit au sujet de ce que les Grecs anciens appelaient la poièsis, une poésie conceptrice qui soit la parfaite synthèse entre l’imagination et la raison. 

  

 

D

  

Jean Dal Colletto

Après une carrière de 37 ans dans la fonction publique d’État, Jean Dal Colletto a été élu en 2016 président de la Maison de la Corse de Marseille. Il est très impliqué dans le réseau associatif du continent. Il enseigne notre langue au sein d’a Scola Corsa di Marseglia. Il est également depuis 2018 membre du conseil économique, social, environnemental et culturel de Corse, dans lequel il a été élu président de la commission Europe, relations internationales, eurorégion méditerranée et diaspora.

 

Paul Dalmas-Alfonsi

Natif de l’Ampugnani, en Castagniccia. Vit à Paris. A publié plusieurs ouvrages – en son nom propre ou collectifs – consacrés à la Corse (contes ; proverbes et dictons ; savoirs populaires & récits).

Auteur, en particulier de :

·         Le périple de deux captifs, Paris, Flies, 2016.

·         Le voyage d’Orsantone et autres contes corses, Bordeaux, Elytis, 2013.

·         La Corse de Francesca Maria, Paris, Payot, 1995.

·         Pruverbii è detti corsi, Marseille, Rivages, 1984 (4e éd., Paris, 2004).

Collaboration, notamment, à :

·         La Chasse en Corse (Ajaccio, PNRC, 1995).

·         L’Almanach bastiais - Tradizione viva di Bastia è di u so circondu (Prix du livre corse 2006).

·         Et, plus récemment, Raconti. Tome 1 (Raconti à u crucivia di i culturi. Contes corses à la croisée des cultures), Paris, Éditions Maïa (coll. Matina Latina), 2021.

Poésies et textes courts : contributions aux revues Ìsule, A Lèttera, U Tàravu, Avàli, Artyzanal, La Passe, L’Intranquille, FPM (Tarmac éd.), XERO, Lichen, Verso, XYZ (Montréal – Québec), L’Allume-Feu, Cairns, Le Nouveau Décaméron 2021, Robba, I Vagabondi.

  

  

Florence Deminati

Au tarot comme dans la vie, il y a les 21 et les 1. Les 21, atouts maîtres, permettent à quiconque en leur possession de gagner facilement. Et il y a aussi le 1, le petit, le faible, celui qu’on méprise et qui peut se faire manger à tout moment tant il paraît insignifiant. Mais si on le mène au bout du jeu, il permet de gagner la partie. Telle est la perception de la vie selon Florence Deminati. Diplômée de Sciences Politiques et de l’Institut Image et Communication puis rédactrice en chef de la revue Éducation et Informatique chez Nathan, elle a opéré un virage à 180 degrés pour s’occuper de ses sept petits. Professeur des Écoles depuis trente ans, elle veille sur les élèves qu’on lui confie année après année. Sa mission : libérer leur imaginaire et leur faire pousser des ailes grâce à l’Art. Elle a créé, elle crée et elle créera toujours… petit à petit, pour remplir la petite vie qu’elle a choisie en pleine conscience, en toute liberté. Telle est sa vision de la grandeur éclairée...

 

Martin Dinkov

Je suis né à Sofia, Bulgarie. Après être sorti du Lycée Français « Alphonse Lamartine », j’ai fait des études supérieures en littérature bulgare et langues slaves à l’Université « Saint-Clément Ohrid de Sofia ». Mes premiers textes et poèmes ont été publiés quand j’étais étudiant. Depuis, plusieurs de mes poèmes ont été traduits en russe, en biélorusse et en anglais.

Depuis 20 ans je vis à Paris.

Voici quelques dates :

2021 – Publication de poèmes sur le site des éditions Albiana.

2020 – Publication de poèmes sur le site des éditions Albiana et publication dans Décaméron 2020, Corse.

2019 - 1er Prix de Concours international de poésie « La Lyre Slave », Minsk, Biélorussie.

- Invité d’honneur et lecteur au Festival international de poésie « LIFFT », Bakou, Azerbaijan.

2016 - Invité d’honneur au Festival international de poésie « La Lyre Slave », Polotzk, Biélorussie.

2014 - 1er Prix de Concours international de poésie, Wiazma, Russie.

2012 - 1er Prix de Festival international de poésie « Roubikon », Smolensk, Russie.

- 2e Prix de Festival international de poésie « Printemps Amour», Smolensk, Russie.

- 2e Prix de Festival international de poésie « Paix sans frontières », Viazma, Russie.

2002 - Publication de poèmes en anglais dans le recueil Undercurrents 2, Budapest, Hongrie.

2001 - J’étais l’un des créateurs du recueil littéraire Undercurrents 1 à l’Université Centrale Européenne. Publication de poèmes en anglais, Budapest, Hongrie.

2000 - Premier recueil de poèmes Comme une furie, éditions Zahari Stojanov, Sofia, Bulgarie.

1999 - Publication de poèmes dans le magazine Barberan, Sofia, Bulgarie.

- Publication d’une nouvelle dans le recueil littéraire Missal (« Pensée »), suite à un concours sur le thème : « Jeunesse, trace dans le futur », Sofia, Bulgarie.

- Publication d’une nouvelle dans le magazine littéraire Académie de Littérature, Sofia, Bulgarie.

- 1er Prix et publication de poèmes en anglais pendant L’École de la Paix, Maribor, Slovénie.

1998 - Publication de poèmes dans le magazine Forum de la Littérature, Sofia, Bulgarie.

1997 - Publication de poèmes dans le Journal de la Littérature, Sofia, Bulgarie.

 

Bertrand Ducreux, 56 ans. Ancien secrétaire de rédaction dans la presse généraliste et institutionnelle, je viens de vivre trois belles années de saisonnier à Calvi. De retour sur le continent depuis janvier 2022, je m’apprête à démarrer une nouvelle aventure avec des amis. L’ouverture d’un bar/petite restauration/lieu de concerts, d’expos à Saoû, en Drôme provençale. Si vous passez dans le coin au printemps, vous m’y trouverez. Vous serez tous les bienvenus au Gazoline Palace !

  

 

F

  

Kathy Ferrari

Ma poésie parle d’amour, de passion, de rêves, d’abandon. Elle suit les lignes immuables de la vie en s’accrochant aux sentiments infinis des battements de mon cœur.

 

Martine Ferrari

Arrivée un 21 janvier 1962, les pieds sur terre mais la tête dans les nuages. Sur les pages blanches, elle pose ses pensées.

Deux livres parus aux éditions A fior di carta, un troisième est en cours d’édition.

 

Jean-Pierre Fleury, dilettante attentif et entêté, apprenti depuis plus de cinquante ans en télévision, radio et écriture.

 

 

Anne-Marie Franceschini est née en 1968 à Bastia. Licenciée en Lettres-Modernes, elle vit à Porto-Vecchio et exerce le métier de formateur pour adultes en français langue étrangère.

  

  

G

  

Florian Galinat

Je suis né à Périgueux en 1987. Enfant je me suis construit au contact de la Terre. Ma mère un jour me l’a faite goûter et mon père me la racontait au retour de ses voyages. J’ai eu une jeunesse dorée d’un soleil d’été sur les chemins cabossés où les feuillus, le potager, la vigne et les herbes hautes furent mes tuteurs. J’ai consacré mes études aux forêts pour en faire aujourd’hui mon métier sur l’île de la Femme du Monde. J’écris pour cultiver une petite parcelle d’éternité. J’entretiens un lien fort avec l’œuvre de Jack Kerouac depuis plus de 10 ans.

 

 

Ghjuvan Battistu Giacomoni

Je suis né en octobre 1940 dans un petit village du Haut-Nebbiu (Rutali), au sein d’une famille traditionnelle corse dont le père exerçait le métier séculaire de berger-agriculteur. La langue parlée au cours de mon enfance, aussi bien à la maison qu’à l’extérieur, était la langue corse presque exclusivement. La situation a évolué rapidement dans les années qui ont suivi la guerre, par suite du déferlement de la modernité qui a mis fin au mode de vie agropastoral ancestral et qui a menacé sérieusement la langue constituant son liant.

Je suis parti à Paris à l’âge de vingt ans et fait carrière dans un service technique relevant de la Direction Générale de l’Aviation Civile.

J’ai toujours aimé écrire. Dans les années 70, je me suis senti solidaire du mouvement « Riacquistu » en faveur de la sauvegarde de la langue corse. Mon engagement à Paris, dans ce sens, s’est surtout manifesté à travers deux associations « Anima Corsa » et « Cultura Viva ». Le Riacquistu a démontré l’aptitude de cette langue à apporter sa touche particulière dans l’expression de la beauté universelle. J’ai ainsi voulu, modestement par l’écriture, porter ma pierre à l’oeuvre collective depuis lors en chemin.

J’ai écrit, principalement un roman L’ortu di e mo brame (Albiana), quelques récits, des chansons et des poésies dont certaines ont été publiées dans le forum de langue corse « Estri è Cuntrasti », sous le pseudonyme de « Fringhellu ».

Je prépare actuellement un recueil de poésies, avec une traduction en français.

 

Séverine Gilet

Amoureuse de la vie et des rencontres, c’est au cours d’un voyage familial que Séverine découvre la Corse, qu’elle explore ensuite professionnellement pour créer en 2011 une randonnée littéraire en Haute-Corse, premier de nombreux voyages littéraires conçus depuis dans divers pays. Marc Biancarelli fut l’un de ses inspirateurs, par ses conseils autour des écrivains corses. Son texte pour le Décaméron 2021 intime parle d'un tout autre voyage, celui qui mène en soi…

 

Christiane Guidoni

Se dit « méditerranéenne », née à Toulon, où elle vit aujourd’hui. Héritière de la nostalgie de la Corse de ses parents. Longtemps Parisienne, docteure en littérature italienne, traductrice du roman d’Anna Banti, Artemisia (POL). Marocaine, le temps d’enseigner le français à Khouribga. Lecture décisive de Rimbaud à l’adolescence. S’est toujours demandé comment écrire après, a toujours cru et croit encore qu’il faut « changer la vie ». Se rêve en luciole.

 

Jean-Michel Guiart

Né et grandi en Nouvelle-Calédonie où émergea chez l’auteur une curiosité rythmée par les vagues harmonieuses. Aucune couleur de peau n’a le monopole de l’exotisme, simplement rêvons l’ailleurs. Le voyage devient dès lors une nécessité quand l’esprit ne contient plus la curiosité. Le corps, ce navire de l’âme avec pour marées les émotions, vogue au gré d’un souffle nouveau pour appréhender le monde.

Quant à la poésie, elle pense ce bleu qui surplombe les esprits et n’en finit plus de tapisser nos rêves...

  

 

L

  

Emmanuel Lebaler

J’ai fait des études de lettres et langues à l’Università Di Corsica. J’ai été gérante d’une librairie à Bastia pendant quelques années. Je suis intervenante socio-culturelle.

J’écris de la poésie depuis mon plus jeune âge. J’ai eu envie de partager en toute humilité quelques instants l’essentiel, au cœur de nos vies trop souvent spirituellement matérialistes.

 

Niellu Leca

Né à Paris au sein d’une famille modeste où j’ai vite compris qu’à défaut de faire avec ce que l’on a, il faut apprendre à faire avec ce que l’on n’a pas, après des études universitaires d’anglais et de psycho, j’ai collectionné les “petits boulots“. Et puis, ayant commis quelques chansons, j’ai bourlingué plusieurs années de cabarets en dîners-spectacle.

En 1985, paternité oblige, j’ai troqué le costume de scène contre le “costard-cravate“ de rigueur et après avoir ramé sur quelques galères, j’ai enfin touché au port en tant que directeur commercial puis chef de publicité.

Enfin, le portrait ne serait pas complet si je ne citais pas celle qui m’a accompagné tout au long de cette “balade“, mon oxygène, ma boussole, la source de mes références et de mes valeurs : la Corse.

 

Pierre Lieutaud

Une vie de médecin de famille pendant de longues années, des relations humaines baignant dans les corps et les âmes, une envie, un besoin d’écrire pour conjurer tous les sorts, construire un monde imaginaire, une autre vie…

 

Sacha Longau est née en Corse il y a dix-huit ans et y a grandi. Sa vie tourne autour du cinéma, des chaussettes hautes, de la philosophie, de la glace à la vanille et de la littérature. 

Nicolas Lopes

Quel exercice difficile que celui de se présenter. J’ai pensé dans un début à l’idée d’une présentation que l’on pourrait qualifier de banal. Mais elle ne me convenait pas. Dans l’écriture je trouve le moyen de parle des ressentis que j’ai en me promenant, en travaillant et surtout dans la rencontre. Il est pour moi un moyen aussi de dénoncer des injustices.

Dans l’écriture j’ai trouvé différente rencontre. La première fut une source, un moyen d’évacuer les émotions, mes penser, mes sentiments. Puis aux fils des ans, j’ai rencontré des personnes qui mon permis de faire une autre rencontre, celle du plaisir que l’écriture produits. Il y a peu j’ai dans cette période, j’ai eu l’occasion de faire lire ce que j’écrivais et pouvais exprimer par mes textes.

Tout au long d’un parcours

Découvrant l’accès à la curiosité.

Pris dans l’envie de connaitre,

Je fus frappé par une compréhension,

D’une phrase :

« Je sais, que je ne sais rien »

Constamment en croissance vers je ne sais quoi,

Il m’est difficile,

De dire, d’écrire sur moi.

Me découvrant un peu plus chaque jour,

Dans mes contemplations, mes rencontres, mes amours.

J’écris mes révoltes.

Courant au près de celui qui lis,

Pour l’amener dans un dialogue.

 

Claire Loyon

Une bonne dose d’immaturité saupoudrée d’humour noir, montée en graine entre Nord et Sud, gourmande, sensible, intuitive, résistante, aimante, passionnée, bordélique, fragile, soupe-au-lait (aucune mention inutile), Claire Loyon est mezzu nustrale, moitié flamande et vit en Corse depuis presque 20 ans.

 

  

M

  

Francesco Macciò

Scrittore, saggista vive a Genova. Sotto pseudonimo ha pubblicato il romanzo Come dentro la notte (Lecce, Manni, 2006). Ha curato il volume di studi su Giorgio Caproni Queste nostre zone montane, con introduzione di Giovanni Giudici (Genova, 1995). Libri di poesia: Sotto notti altissime di stelle, La Spezia, Agorà, 2003; L’ombra che intorno riunisce le cose, Lecce, Manni, 2008; Abitare l’attesa, Milano, La Vita Felice, 2011 (finalista Premio Volterra Ultima Frontiera 2012, finalista Premio Internazionale Mario Luzi 2014/2015); Giglio di mare, tempera di Adalberto Borioli, Milano 2013; L’oscuro di ogni sostanza prefazione di L. Surdich, La Vita Felice, 2017. Ha vinto il Premio “Cordici” di poesia mistica e religiosa (2009) e il “Satura città di Genova” (2012). È direttore artistico del festival TorrigliaInArte e promotore

della rassegna « Incontri con gli scrittori » presso il Liceo Sandro Pertini di Genova.

 

Agnès Marin

Née à Paris de parents comédiens, Agnès Marin publie des romans consacrés à la place de la femme dans notre société. Ses recueils de poésie chantent, dans une langue à la fois sensible et accessible, la beauté de la nature et des sentiments humains. Ses pièces de théâtre ont été présentées en lecture publique à Paris. La Corse, île de sa grand-mère, l’a inspirée de nombreuses fois. 

 

Olivier Maurizi serait bien parti pour la lune mais les places sont rares. Puis, un soir de brume, il s’est aperçu que derrière quelques lignes, les étoiles sont beaucoup plus proches...

Patricia Meunier, née à Paris en 1970 de parents franco-polonais. Études de Lettres Modernes à Paris XII puis à l’École des Beaux-arts du Havre et de Nîmes. Commence à écrire des poèmes, réunis plus tard sous le titre de Cathédrales. En 1998, elle part habiter en Pologne à Zakopane où son séjour dans une petite maison des Tatras donne naissance aux Villageoises. Ces recueils de poésies ont été édités en version bilingue en Pologne où Patricia Meunier vit et travaille comme sculptrice jusqu’à aujourd’hui. Davantage sur Instagram, patriciameunier09.

  

Octogénaire, planteur impénitent de solanacées, comme d’autres, à l’instar de Cincinnatus, furent fermiers généraux, Paul Milleliri est de ceux que l’on ne présente plus. S’égarer en pareille démarche serait chose aussi saugrenue que superfétatoire. Point noir sur la circonférence du cercle des poètes et polygraphes en voie de décomposition avancée, on peut dire, sans risquer de choir dans le dithyrambe qu’il est unanimement connu par son pharmacien et sa technicienne de surface, reconnu par son percepteur, distingué par les critiques de sa poissonnière de prédilection. Ex-homme de Science et de Conscience toujours au service des plus nobles causes il s’était autrefois fixé pour but d’étrangler la bêtise humaine… Avant d’y renoncer, principe de précaution oblige, en découvrant que les risques d’auto-strangulation n’étaient pas négligeables. 

 

Jacques Mondoloni

Après une carrière de cinéaste et de régisseur de spectacles (qui lui ont inspiré plus tard Tenue de Galère, Denoël), Jacques Mondoloni s’oriente vers la littérature au début des années 80. Il ne tarde pas à se faire reconnaître dès 1983 en décrochant le Grand prix de la Science-fiction Française pour un recueil de nouvelles : Papa 1er (Denoël), réédité aux éditions Melis en 2005 – c’est dans ce recueil que se trouve “Le Cancer de l’Escargot”, l’une des meilleures nouvelles de ces trente dernières années, selon la revue Galaxies, la référence dans le domaine de la Science-fiction.

Auteur d’une vingtaine de romans à ce jour, il a touché à tous les genres. Le roman noir : Le jeu du petit Poucet (Série Noire), Corsica Blues (Atalante)...

Encore la Science-fiction avec la série des Goulags Mous (Fleuve noir puis rééditions aux éditions Melis)... La littérature générale : Fleur de RageLes Enfants de Freinet (Le Temps des Cerises), Richard Cœur de Lièvre (Atalante)...

On lui doit également plusieurs pièces de théâtre : Boris, une adaptation librement inspirée de En Avant la Zizique... de Boris Vian, mise en scène par Yves Pignot, et montée au Théâtre de Boulogne-Billancourt et à Louvain la Neuve, pour la saison 1990-91. La seconde pièce Voyages, lue en 1991 au théâtre Essaïon et à Avignon, puis mise en espace en 2006 à L’Aghja (Ajaccio), rejoint les obsessions science fictionnelles de l’auteur par rapport au futur qui nous attend. En 2008, une commande du Théâtre du Coin pendant sa résidence d’auteur à Evry (91) lui a permis d’écrire une comédie : L’Etoffe des Femmes, qui en 10 tableaux raconte l’histoire de la femme et du vêtement à diverses époques, et un monologue : L’Appel des Abeilles (les abeilles sont des téléphones portables oubliés dans un lieu public qui se manifestent...) Son avant-dernière pièce : Palestine Check Point traite des obstacles que rencontre une femme française pour rejoindre son mari palestinien en Cisjordanie occupée. Et sa dernière, Primaires ou le crococide, se passe durant les primaires d’un grand parti politique où s’affrontent sans pitié les candidats à l’élection présidentielle.

Mais Jacques Mondoloni s’intéresse aussi au passé, en particulier à la mémoire des villes : on lui doit deux ouvrages de commande consacrés au Petit- Nanterre, haut lieu d’immigration et de misère : Récits de Vie (2001) et Le Quartier d’où je viens (2004) ; voire également à la mémoire rurale (Chronique du temps qui passe, 2019), après s’être immergé dans la petite

ville de Marcoussis durant une année. Puis il consacre Un corbeau à l’heure allemande aux dénonciations sous l’Occupation, inspirées de faits réels.

Fleur de Rage ou le roman de Mai, chez Arcane 17 bien sûr, parle de sa plongée dans mai 68.

  

 

N

  

Jocelyne Normand

Toute jeune, j’ai aimé écrire. J’en ai fait mon métier puisque, d’abord enseignante en collège, je suis devenue journaliste pour Nice-Matin, et envoyée en Corse (pour Corse-Matin) pendant dix ans. J’avais déjà connu intimement l’île pendant quelques années auparavant.

Bien que Nantaise (née et élevée à Nantes, « ma ville »), à la retraite je me suis installée dans le Morbihan, la région natale de mes parents. J’y ai écrit des petits polars écolos humanistes et animé avec bonheur des ateliers d’écriture et ce depuis sept ans. J’ai conservé la Corse au cœur et je ne pouvais qu’être séduite par l’aventure du Décameron et du Nouveau Décameron.

 

  

O

 

Le rêve d’Okuba Kentaro est mystique, devenir un maître secret. Il cherche pour l’instant à préciser le domaine, ce qui n’est déjà pas si mal. Tout doit s’ordonner de manière symétrique et progressive. Shikkari shinasai ! En attendant, il lit et participe à différentes aventures littéraires. Entré vivant dans le dictionnaire de Claude Mesplèdes, on lira de lui les quatre saisons de Wata, qui devraient être douze au total. Ce qui laisse de la marge, mot magique pour un styliste de l’underground.

 

Océane Ottavi

  

  

 

P

  

Barbara Panelli

Nata a Torino, a chi glielo chiede, dopo trent’anni di vita nel ponente ligure, risponde che viene da Imperia. Di carattere timido e riservato, ha sempre disertato gli ambienti letterari.
Ha pubblicato quattro sillogi poetiche, Annotazioni (2002) NPL ed., Da porta Venezia in poi NPL ed.(2008), Resilienze (2020) Genesi ed., e Prodromi (2020) ed. Ensemble, il libro Foto non fatte (2004) e la raccolta di racconti Incontri (2008) entrambi con la Philobiblon edizioni, il volume fotografico Imperia (2011), una serie di impressioni e immagini sulla città di Imperia, con diverse note storiche e urbanistiche.

Presente in alcune antologie poetiche, tra cui Riflessi di ponente de La Vita Felice editore (2018), nella raccolta di racconti La Liguria brucia edizioni LoStudiolo (2019), nell’antologia Il forno di Realdo APS Realdo, in antologie legate a concorsi con racconti e poesie, e nelle antologie di racconti Decameron 2020 e Decameron 2021 della Albiana Edizioni.

Altri scritti sono stati divulgati in numero esiguo di copie e non sono più rintracciabili.
Ha anche contribuito alla realizzazione di spettacoli teatrali, pubblicato articoli e critiche letterarie in giornali locali. Collabora come curatrice di collana con lo scrittore Marino Magliani. Scrive sul blog "Unfilorossoideesulmondo".

Finalista in diversi concorsi, tra cui nel 2017 il Mario Pannunzio nelle sezioni poesia e giornalismo, nel 2018 terza al premio letterario Subiaco Città del Libro con la silloge inedita "A mio padre"; nel 2019 premiata per la raccolta inedita "Resilienze" al premio Murazzi di Torino, miglior autrice provincia di Imperia 2020 al premio di poesia Ossi di seppia di Taggia; nel 2020-2021, Menzione d’onore Concorso Internazionale di Poesia Città di Imperia, terzo premio al Mario Pannunzio per giornalismo, secondo premio per la silloge poetica edita Prodromi al premio Murazzi.

Snia è il suo primo romanzo. Non ancora pubblicato causa Covid

 

Juliette Paoli

L’initiative originale du Décaméron m’a incitée à un porter un regard, que j’espère humoristique, sur l’ère du temps, instants écoulés, travers et travellings Quelques textes ont été retenus. C’est là une modeste expression. Je suis heureuse de la partager avec d’autres.

 

Anne Papalia s’intéresse à la question du paysage, des enjeux et de la transformation des territoires. Elle est diplômée, avec mention, de l’École des Beaux-arts de Versailles, de la Drawing Academy, Diploma of Excellence, de Londres et formée à la CPS – Creative Problem Solving – Creativity European Association à Sestri Levante en Italie. Elle expose dans de nombreux lieux comme par exemple, en 2021, lors de l’exposition « En attendant » au centre d’art Immanence à Paris ; en 2020, lors de l’exposition Corrélation à la galerie Le Pavé d’Orsay à Paris ; en 2019, à la galerie Lumières de l’Art à La Garenne Colombes et au salon SMART à Aix en Provence. Elle participe à des résidences d’artistes comme, en 2017, à la Cittadell’arte, de la Fondation Michelangelo Pistoletto à Biella, en Italie ; en 2016, à Artoll Kunst Labor, à Bedburg Hau, en Allemagne et au Jeongsu Art Village, à Jinju, en Corée.

www.annepapalia.fr

Suivez son actualité sur Instagram et Facebook.

 

Pierre Pasqualini

L’écriture est arrivée tard dans ma vie. J’ai toujours écris d’une certaine manière dans ma tête. Elle est arrivée à un certain moment comme une nécessité vitale. Certains textes sauvent la vie. Il serait dommageable de s’en passer.

 

Elisabeta Petrescu

Poétesse et dramaturge roumaine naturalisée italienne. Elle a publié Splendere è cantare (Mimesis, 2010) ; AA.VV. Dizionario essenziale di counseling relazionale e personologico (Montag, 2012) ; Marinaio di nuova poesia (Pacini Fazzi Editore, 2017) ; Ionescamente. Io ne esco come? (Ensemble, 2019) ; Le chiare veggenze di un Pinocchio. Metamorfosi degli insegnamenti di Confucio nel bel paese con lodi (Mimesis, 2020) ; AA. VV. Décaméron 2020, (Albiana, Ajaccio) ; AA.VV. Stantare, résistance d’écrivains (À Fior di Carta Editions, 2021) ; Vidi antidivi (Ensemble, 2021) ; Begole sull’ego di un Pinocchio. Machiavelli trattato bis-trattato (FVE Editori, 2021).

 

Jean-Louis Pieraggi

Je suis éco-éducateur et plongeur professionnel depuis 25 ans. J’ai toujours été sensible à la transmission des émotions fantastiques que me procurait l’univers de la mer. Aujourd’hui ce monde magnifique est à l’agonie. C’est le sujet de mon premier récit, écrit comme un conte écologique mais surtout un cri du cœur.

 

Antoine Pietri

Lancé dans de folles chevauchées, les chèvres devant pour m'accompagner, de la liberté je fut enivré.

Le bonheur n'est pas fait pour durer, la folie des hommes venue me chercher, bien loin du maquis j'ai du habiter. 

Voir le temps qui doucement s'enfuit, bien loin en arrière les odeurs du maquis, l'amour si brillant à néant est réduit. 

Me voilà pris dans une folle danse, perdu dans une vie d'errance, parlons à la folie plus rien n'a d'importance. 

Où sont passées toutes ces années ? De celles qui n'ont été que gaieté, à celles qui ont été volées. 

Doucement le temps commence à m'user, l'esprit écœuré voudrait oublier, le cœur brisé voudrait pardonner.

L'injustice raisonne dans l'éternité, la folie s'écrit sur un bout de papier, seul un cheval pourra me soigner.

Voilà qu'au passé je repense, toujours perdu dans une vie d'errance, demain peut-être sera ma chance.

 

Gaston Pietri  est un prêtre du diocèse d’Ajaccio. Après plusieurs années d’aumônerie au lycée Fesch d’Ajaccio, il a été appelé au service de la conférence des évêques de France, puis à l’université catholique de Lyon. Il continue de participer au service diocésain de formation et collabore avec quelques groupes de réflexion non confessionnels. Il a publié quatorze ouvrage dont les récents Fragments de vie, reflets de l’Évangile. La Bible et le journal (Albiana, 2018) et Lueurs pour les temps incertains (Albiana, 2022).

  

 

R

 

Marie-Catherine Raffalli

Marie-Catherine Parisa, les prénoms de mes grands-mères. C’est ici que tout commence : l’amour des récits. J’ai écouté les histoires racontées avec des mains ridées mais la même voix enfantine.

L’auteur, une fenêtre figée sur dautres mondes, un passeur, une main tendue. En devenir un ? J’y travaille passionnément…

  

Yves Rebouillat vit tantôt au centre de l’Occitanie, tantôt dans le sud de la Corse. Il est le toujours heureux père de deux enfants devenus grands sans prévenir. Blogueur chez "Manières de Dire", auteur, chroniqueur pour une gazette tarno-aveyronaise presque bicentenaire, méditerranéen de cœur, européiste, humaniste à tendance misanthropique que les amis qui lui restent partagent en l’encourageant. Sait à peu près bien se tenir. Préfère les confinements aux bains de foule. Passe la moitié de son temps de veille à raconter, en les écrivant comme il peut, des histoires pas toujours abracadabrantes qui lui plaisent bien. Prend des photographies. Hante quelques réseaux sociaux, y publie ses œuvres.

  

Renata (Renée Labadie), grâce aux expériences de sa vie, croit en l’Être humain. Elle a choisi les mots pour exprimer et peut-être, transmettre au lecteur son enthousiasme et son espoir en un monde meilleur.

 

François-Xavier Renucci

Je suis né en 1972, année de la dernière mission Apollo et de la sortie du Parrain de Coppola. Et effectivement, le cinéma et l’espace me font rêver. Entre les étés 1978 et 1990 – période correspondant à peu près à la vie de la revue littéraire corse Rigiru – j’ai, en fréquentant la fameuse librairie ajaccienne La Marge, développé l’amour de la lecture (Joyce, Proust, Fowles, Leroux)... et de la littérature corse. Pour savoir ce que j’en pense et ce que j’ai fait, avec d’autres, les lecteurs peuvent consulter les ouvrages que j’ai publiés aux éditions Albiana (anthologies, poésie, roman, billets de blog, entretiens avec le poète et écrivain Marie-Jean Vinciguerra) ainsi que le blog de lecteurs « Pour une littérature corse » sur Internet.

 

Enfant d’Ajaccio, Louis Reynier vit aujourd’hui dans le Sud-ouest de la France où il est enseignant. C’est en écrivant des nouvelles qu’il essaye de traverser la crise de la cinquantaine.

  

 

S

 

Nadia Saadi

Née en Bourgogne, elle a fait ses études de Lettres à Paris, étudié l’italien à Bologne, l’arabe à Tunis et l’espagnol à Malaga. C’est en Castigniccia qu’elle s’initie à la langue corse. Elle enseigne le français au collège pour le Rectorat de Corse après avoir exercé sur d’autres académies (Dijon, Lyon, Clermont-Ferrand).

Son goût pour la poésie remonte à son adolescence. Et, selon l’inspiration, sa poésie voyage et s’exprime dans une des quelques langues qu’elle connait. L’italien reste sa langue d’expression poétique privilégiée. 

 

France Sampieri

 France Sampieri est l’auteur de nombreux articles d’histoire locale, d’un ouvrage consacré à la cathédrale d’Ajaccio (2009), d’un recueil de contes Le réveillon du bandit (Albiana, 2010) et A Madunnuccia (Albiana, 2010)

 

Nicole Blanche Santarelli

Je réside à Ajaccio où j’ai effectué ma scolarité dans le secondaire avant de poursuivre des études supérieures de Lettres à l’université de Nice. J’écris des nouvelles, des récits autobiographiques, des romans pour adultes et enfants et des poèmes. Je suis engagée dans une démarche de transmission de ma culture, de mes valeurs et de mon histoire. Mes thèmes de prédilection : la nature, la famille et l’attachement à ma terre. La perte et le deuil, le mal de vivre, le syndrome du survivant. La quête d’identité et le questionnement sur le sens de la vie et de la mort, avec une ouverture sur la spiritualité.

 

Yannick Stara

« D’une rive à l’autre, d’une pensée à l’autre, d’un corps à l’autre et dans nos rapports aux mondes, comprendre l’autre. Comprendre, dans le sens premier, prendre avec... J’aime l’Art qui nous emporte vers ces rives que nous croyions connaître mais qui, finalement, ne sont pas celles que nous pensions. On n’y découvre pas toujours ce que l’on cherche mais lorsque l’on sait être attentif, l’émotion y est périodiquement au rendez-vous ! »

Aujourd’hui, après sept années passées à cartographier et topographier les contours de nos paysages intimes, la dimension sonore et musicale est devenue un prolongement logique de cette recherche / réflexion. L’interrogation du temps, de la peur, de l’admiration, des figures d’autorité, divines, mythiques ou mystiques, du soulagement, du déni, du renoncement, de l’angoisse, des espoirs, des réalismes et des pragmatismes, se fait nécessairement par une plongée dans un Voir sachant être sonore...

Des champs des possibles éclosent alors des promesses aux perspectives infinies et lorsque les univers se touchent, le voyage est épidermique.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Après un cycle d’études d’arts plastiques et arts appliqués à l’université de Corse, Yannick Stara s’oriente vers la création graphique et l’Art numérique en créant Ashram. Les deux disciplines n’en forment rapidement plus qu’une car les approches nourrissent ses thématiques à la croisée des chemins. Son travail sur les codes narratifs et la poésie graphique, associé à ses recherches sur l’imbrication et l’accumulation de signes afin de produire des éléments asémantiques de langage visuel chargés de transmettre de l’émotion abstraite, deviennent les rouages d’une grammaire de l’image intimiste et déclinée en plusieurs dimensions. Tout comme les signes, les vecteurs et la matière, la poésie et les mots sont devenus des tableaux de l’autres côté du silence.

Plus d’infos sur www.ashram-art.com

  

  

T

 

Dominique Taddei

2020, année unique et particulière depuis 1938, année de ma naissance à Dakar le 4 novembre.

De Dakar, je retiendrai une grande salle à manger les fenêtres ouvertes pour éviter que les vitres explosent à la suite des coups de canon du Cuirassée « Richelieu » tirant sur les anglais, puis d’un sénégalais nommé « Samba » qui m’adorait, c’était nôtre « boy ». le jour de nôtre départ, il pleurait comme un enfant.

Eté 1944, le départ de Dakar sur un vol Air France sur le trimoteur Dewoitine 330, voyant les nuages, j’avais dit à ma mère, « nous allons voir le petit Jésus ». Les avions ne volant pas la nuit, nous avions fait une escale à Agadir, le lendemain, tout le monde me cherchait, j’étais monté en cachette dans un avion à côté du nôtre, et je tenais le manche.

L’arrivée à Ajaccio, sur le ville d’Alger, à des soldats corses debout sur le pont j’avais dit que mon grand-père était général. Puis la traversée de nuit de la forêt de Vezzani, les phares de la voiture éclairant les immenses pins làriciu.

À Migliacciaru, les années merveilleuses de mon enfance, puis l’internat à Bastia et à Cannes, tant de larmes versées en quittant mon village et tant de cris de joie en y revenant.

À vingt ans, la Marine, en quittant Bastia les jeunes appelés pleuraient, un soldat voyant que je ne pleurais pas m’en fit la remarque, j’avais pleuré bien avant lui.

Deux années passées à la B.A.N d’Asprettu, « Un Club Med ».

Puis Air France, des années extraordinaires où j’ai découvert un nouveau monde.

Vingt-six années d’une vie en mouvement perpétuel.

Enfin la retraite, et là Oh ! Miracle, une envie soudaine de retrouver les « Boys » de mon enfance, vingt ans de recherche et la rencontre avec Albiana, une deuxième famille.

Aujourd’hui la vie continue, jusqu’à quand ??? Dieu seul le sait.

 

Jean-Thierry Tanakas écrit. Il publie régulièrement nouvelles, contes, fables, sotties, bluettes et historiettes, il est aussi l’auteur d’un court-métrage. Son premier roman, Louis et les esprits de Banie est paru en 2017, aux éditions Le Texte Vivant.

 

Anna de Tavera, née plusieurs fois, après un baccalauréat sciences, étudie l’art, obsédée par le temps – le temps qui passe, le temps d’avant, l’espace-temps, le temps quantique, toute sorte de temps – , elle cherche en conséquence à le figer : photographie, illustration, écriture, peinture… Amoureuse de la vie, du cinéma, des instants heureux, de l’image, du rêve et d étant d’autres choses qui embellissent les jours, elle se sent donc artiste, et puis – très important aussi – une Corsican mamma !

 

Remy Tenneroni alias K

La cruauté qu’Antonin Artaud développe dans Le théâtre et son double, influence les travaux de Rémy Tenneroni, elle participe à la naissance des Kruels sa compagnie de théâtre, elle apparaît salvatrice et ne laisse jamais le public passif. Propre au théâtre tel que K le conçoit, elle renvoie au monde son reflet, ses creux profonds doux ou dévastés. C’est une kruauté de corps, de mots. Au plateau elle interroge, perturbe, bouleverse l’intérieur de soi, retourne les tripes du spectateur, de la spectatrice et aide ainsi à construire son propos, agir sa vie de citoyen.ne ! Voilà ce qui est « kruel » pour K ! Pas de sang, pas de violence, des convictions à défendre un théâtre qui fait sens. Ce théâtre du corps qui donne à voir la tragédie contemporaine.

Les Kruels, c’est un mouvement de théâtre, une compagnie et une école. www.leskruels.com

  

Sandrine Tenneroni est née en 1973 à Nantes.

Philosophe de formation, passionnée de littérature, de poésie, d’art, elle écrit depuis l’enfance. Elle poursuit un travail de réflexion, de recherche sur le féminin notamment. Elle est investie dans la défense des droits des femmes.

Nouvelles, recueils de poèmes tels que Rouge ou Mortelle présence, récits poétiques comme Plain-Amour et Mon Trésor abordent les questions de l’intériorité, du lien des femmes entre-elles de générations en générations, leur place, leur cri.

Elle collabore avec de nombreux artistes mêlant écriture, théâtre, danse, photographie, dessin...

Elle explore par la langue, dans le corps, la chair, le sens de ce qu’est le féminin, ses contradictions, l’irréductible différence, l’intime et le désir. C’est le cas, dans Main Peau Femme, commande passée par le Carré Amelot, espace culturel au cœur de la ville de La Rochelle, qui donne lieu à un moment de partage lors de l’exposition photographique d’Élodie Guignard, le 8 mars 2018.

Elle poursuit cette exploration de façon plus radicale et abrupte dans Alors Femme tête et corps.

Bouleversée par l’œuvre plastique et mutique d’Isabelle Mabille, elle propose Dessous de femmes, Jour de lessive, une œuvre minimaliste en résonance à ce magnifique travail de broderie contemporaine. Le texte est lu lors de l’exposition des pièces de l’artiste à la Rochelle, en avril 2019.

Elle crée avec le photographe Stéphane Robin, De ma fenêtre, accrochant ses mots aux aspérités, souvenirs, émotions des modèles. Elle lit ce texte à l’occasion d’une exposition autour de Rémi Polack.

Sandrine Tenneroni questionne l’exil, l’identité, la quête des origines à travers une riche correspondance avec Dominique Ottavi, poète et chanteur. Lettres à mon éléphant, Madre Universale, Il y aurait eu Il y a, sont autant de recueils nés de leur amitié, de leur joie d’écrire ensemble, de s’écrire.

 

Principales réalisations

Nouvelles

Illusions mortelles, 2006 ; La parenthèse d’Icare, 2006 ; La rupture, 2008.

Poèmes et récits poétiques

Rouge, 2007 ; Mortelle présence, 2008 ; Plain-Amour, 2016 ; Main Peau Femme, 2018 ; Alors. Femme tête et corps, 2019 ; Mon trésor, 2020.

En collaboration

De la violence, pièce de théâtre avec K, dramaturge, 2005 ; De ma fenêtre avec Stéphane Robin, photographe, 2018 ; Dessous de femmes, jour de lessive avec Isabelle Mabille, brodeuse, 2018, (Traduit en espagnol et publié en ligne sur Nepantla, espace bi-culturel en 2019 http://nepantla.net/v_culottes.html) ; Lettres à mon Éléphant, 2016 ; Il y aurait eu – Il y a, 2020 ; Madre Universale, 2021 avec Dominique Ottavi ; Le jardin du désir, 2021 à l’occasion du Printemps des poètes.

Pour la jeunesse

Zebra la baleine, 2005 ; Territoires tendres, jeux de mots et compagnie, variations sur la nuance et la différence à destination des jeunes pousses, 2017 ; L’Ami, 2017 ; Pour toi, une histoire d’amour, 2019 ; Pas juste, 2020.

Lectures et Installations

La femme penchée, Calligramme à taille humaine et photographie, Carré Amelot 2018 ; Lecture, Main Peau Femme, 8 mars 2018 ; Lecture, De ma fenêtre, Terra Amata lors de l’exposition Cirrus, 2019 ; Lecture, Dessous de femmes, jour de lessive lors de l’exposition du 20 mai au 15 juin 2019 ; Le buvard du désir, poème & photographie, Carré Amelot 2019 ; Maintenant le désir, dans le cadre de Dessin au jardin, 2021 par PLOP

 

Jean-Louis Tourné aurait mené une vie parfaitement assommante s’il n’avait été ballotté de pays en pays ce qui, au moins, a eu le mérite de lui fournir la matière de plusieurs livres. Il tire une réelle satisfaction du fait qu’un être humain à finalement accepté de l’épouser (certes sur le tard et quelque peu in extremis). Et, effectivement, il a acheté une île dans le passé (de même qu’une série de pendules louis XVI irréparables, une collection de poupées vaudou tchèques et une unique chaussure-gauche-en coquillage). Il est toujours à l’écoute quand il s agit de mauvais investissements.

 

Antoine Tranchet

Amoureux des langues, langoureux des mangues, friand de jeux de mots, DDD mafieux rejetons, Antoine Tranchet n’est pas un écrivain. Il est peut-être humaniste, idéaliste, fataliste, critique, naïf, curieux. Vive le porc-épic, épique et colérique, le ramdam et quidam monogames.

Pablo Trevisi. Journaliste politique né à Buenos Aires en 1970. Il vit en Corse depuis 2010.

  

 

V

 

Liliane Vaillant-Giacomoni

Le bout du chemin est proche. Je vois celle qui, comme l’écrit si bien Antònio Lobo Antunes, «est assise dans le noir à m’attendre ». À dire vrai, je la trouve plutôt rassurante.

Une enfance merveilleuse malgré les peurs et les privations de la guerre, grâce à des parents exceptionnels. Une vie longue, une vie riche. Mes points d’attache, Nice, la Corse, la Guyane et les racines corses qui m’ont toujours maintenue debout et fidèle aux valeurs morales qui m’avaient été enseignées.

Des rencontres, des partages, des amitiés qui résistent au temps qui passe, sauf quand ce temps qui est selon Brassens « un barbare dans le genre d’Attila » vient en éclaircir inexorablement et cruellement les rangs.

Il reste l’amour. Celui-là ne meurt pas, et dans mes écrits comme dans mes pensées, les morts sont encore vivants puisque je leur parle et que je les écoute. Et c’est à eux que je m’adresse encore à travers ceux des poèmes et des chansons que je n’ai pas oubliés ou perdus.

Après moi, qui leur parlera ?

 

Damien Valesan

 

Mita Vostok, née sur le littoral algérien, connut un grand bonheur en découvrant la vie de village à Ucciani, d’où est originaire la mère de son époux. Aujourd’hui, poète et plasticienne photographe diplômée des Beaux-arts de Versailles, sa quête poétique du monde englobe l’univers des Lettres Images. Certains de ses poèmes parus en revues sont traduits en anglais et en corse. En 2013, aux éditions Colonna d’Istria, a été publié le recueil de poésie Petite suite maghrébine.

 

Francis Zamponi

Francis Zamponi est né à Constantine (Algérie) le 8 avril 1947 d'un père policier corse et d'une mère institutrice pied-noir. Il a vécu jusqu'à l'âge de 11 ans en Algérie.

À partir de 1969, il a travaillé comme assistant monteur et premier assistant réalisateur, principalement avec Jean Marboeuf et Roger Benazeraf pour la fiction, Daniel Costelle et Henry de Turenne pour les documentaires.

En 1975, il a commencé une carrière de journaliste à l'agence de presse Fotolib. La fermeture de Fotolib l'a poussé à quitter Paris pour s'installer à Montpellier où il a travaillé pour FR3 Languedoc-Roussillon ainsi que pour Radio France Hérault où il assurait la chronique judiciaire.

Correspondant local de Libération il a quitté Montpellier en 1986 pour Paris comme chef adjoint du service société de Libération puis chef du service des informations générales. Dans ce cadre, il a été durant l’année 1992 auditeur de l’Institut des Hautes Etudes de la sécurité Intérieure (IHESI).

En 1996, il s’est réinstallé à Montpellier après une courte expérience au sein d'un quotidien de Nouvelle-Calédonie.

Il vit à Montpellier où il est journaliste honoraire et auteur de romans noirs.

Romans

Mon colonel, Actes Sud. 1999. Adapté pour le cinéma par Costa-Gavras et Jean-Claude Grumberg. Mis en scène par Laurent Herbiet en 2006.

In nomine patris, Actes Sud. 2000.-

Le don du sang, Actes Sud. 2001. Actes Sud. Babel junior.2008.

-Vendetta Corsa, Éditions Noésis. 2002.

L’œil du Prince, Éditions Atelier de presse. 2007

Le boucher de Guelma, Seuil. 2007.

69, année politique, Seuil. 2009.

Polars érotiques

Corps du délit, Editions SKA (internet) Editions du Horsain. 2014.

Body Buddy, Editions SKA (internet) Editions du Horsain. 2019.

Histoire d’eaux, Editions SKA (internet) Editions du Horsain. 2021.

Fictions radio

"Le mystère de la cellule 31", série radiophonique pour France Bleue.

"Le commissaire et Paméla", série policière pour France Bleue. 2002

Livres/Documents

La meilleure police du monde, Éditions Duculot. 1978

Sur la terre comme au ciel. Pour une nouvelle morale laïque, avec François Reynaert. Éditions Calmann-Lévy. 1989

La police, combien de division ?, Éditions Dagorno. 1995.

Jean Moulin, mémoires d’un homme sans voix", Avec Nelly Bouveret et Daniel Allary.

Les RG à l'écoute de la France. Police et politique de 1981 à 1997, La découverte. 1998.

Histoire secrète de la VRépublique, Éditions La découverte. 2006. Ouvrage collectif sous la direction de Roger Faligot et Jean Guisnel.

"On m’appelle Eagle Four", Seuil. 2007. Avec Roger Marion.

Pont du Gard, chroniques d’un aménagement, Somogy, éditions d’art. Avec Jacques Maigne.

 Montpellier, citoyenne du monde, Atelier Baie. 2017.

   

  

Nouveautés
Decameron 2020 - Le livre
Article ajouté à la liste de souhaits