L'édito

   

Littérature e(s)t politique

   

Nous aurions préféré écrire sur nos émotions les plus belles, les plus envoutantes, les plus créatrices, s’abandonner aux volutes infinies de nos rêves, voguer jusqu’aux plus lointains des pays imaginaires. Nous aurions voulu du beau, de l’humain et de l’éternel. 

 

Nous avons en ce mois de novembre à écrire sur l’iniquité, l’horreur et le drame. La littérature qui nous aide tant de fois à nous échapper du quotidien, parfois du sordide, doit cette fois-ci nous porter à déciller les yeux, rappeler les consciences et finalement, au lieu de nous envelopper de son cocon bienfaisant, nous pousser à crier. Une nouvelle fois. Encore une fois. Comme si nous étions irrémédiablement prisonniers de la boue infernale dans laquelle  l’humanité se plait régulièrement à patauger. 

 

L’un de nos auteurs, Jean-Pierre Santini, est en prison depuis le 10 octobre. Dans le cadre d’une procédure de justice pour une affaire de terrorisme, il a été placé en « préventive »… Dans le pays des Droits de l’Homme… un poète, romancier, éditeur, militant culturel, essayiste antifasciste, antiraciste, humaniste est mis en prison en attendant que les enquêteurs et le juge qui a décidé cette mesure, finissent leurs investigations. C’est à pleurer. 

 

Il est aussi indépendantiste. Il en a le droit. Oui, dans la patrie des droits de l’Homme au moment où on défend avec ardeur la liberté d’expression (et donc, si je ne m’abuse, la liberté de pensée et de conscience), il est mis en prison en attente d’on ne sait quoi. Il est en ce moment même un innocent dans la plus grande acception du terme. Non pas « présumé innocent », mais « absolument innocent » en attente de ce que les enquêteurs espèrent sans doute trouver. Ce qu’il est absolument c’est innocent. En attendant un éventuel procès où il sera « présumé innocent » et « coupable » seulement  le jour où il aura été condamné.  Aujourd’hui, il est un des nos frères humains enfermé sans aucune justification. Ni morale, ni même légale (l’enfermement est censé être un dernier recours, en l’absence d’un autre moyen). 

  

Et d’ailleurs, que vaut une justice sans aucun sens de l’humanité la plus élémentaire ?

 

L’appel à écrire « pour Jean-Pierre Santini » que nous avons lancé a été très largement suivi et nombreux sont ceux qui, puisque manifester est aujourd’hui interdit, ne voulaient pas rester sans réaction face aux méthodes inqualifiables que subit aujourd’hui cet homme de 77 ans. Chaque texte est une façon de s’élever contre l’arbitraire, chaque mot, chaque phrase, chaque image.  Il n’est question pour personne de s’habituer à voir un grand-père enfermé, coupé des siens, de sa vie, de son île… de nous tous. Nous tous au nom de qui cette justice est censée être administrée.

 

Dans le même temps, ailleurs, dans notre pays, un pédagogue a été décapité à la suite de vindictes qui sembleraient émerger du Moyen-âge le plus obscur si elles n’étaient favorisées par les moyens les plus modernes. Là encore la littérature doit jouer son rôle d’éveilleur de conscience. L’Humanité ne pourra jamais se contenter d’un seul livre, fut-il descendu du Ciel…

 

Et enfin, voici que sur la planète des exodes sont organisés, des nettoyages ethniques en cours, des rivalités exacerbées pour la gloire de quelques va-t-en-guerre rescapés ultimes d’un XXe siècle piteux, ignoble. Quand quelqu’un brûle sa propre maison parce qu’il doit partir dans l’heure ou mourir, pour que l’autre n’ait pas victoire complète, que dit-il à la face du monde ? Que ce monde où nous tous vivons est désirable, vivable, heureux ? Que c’est bien le nôtre ?

 

Ce ne sont que quelques exemples de ce que les auteurs de ce mois-ci dans le Nouveau Décaméron ont choisi d’aborder. Il y en aurait tant d’autres. L’annus horribilis que nous finissons a ravivé tant de blessures que les mots des auteurs semblent bien faibles face à la vague…

 

Mais qu’ils continuent ! Qu’ils nous disent ! Qu’ils nous avertissent ! Qu’ils fourbissent leurs mots les plus puissants ! Qu’ils éclairent nos chemins ! 

 

C’est ainsi que la littérature accomplit l’un de ses rôles les plus nobles… elle est alors admirablement politique ! 

  

Bernard Biancarelli

  

Au sommaire ce mois-ci : 

   

Des hommages à Jean-Pierre Santini 

Un hommage aux Arméniens du Karabagh

Un hommage à Samuel Paty

Des portraits intimes

Deux romans

Des poèmes

Des nouvelles

Un thème d’écriture…

Mise en ligne les jours prochains

  
L'ÉDITO D'OCTOBRE
 

On lit, on livre, on délie, on commet des délits, on écrit des histoires à dormir debout, des livres de chevet, des inachevés, des délités, d’absconses débilités, des récits d’insomnies, des dits inaboutis, des bios de poètes maudits…

on livre, on avive, on salive, nerfs à vif, on se bride, on se livre, on s’auto-censure, on luxure, on s’appauvrit en enrichissant la langue, on omet de la tourner sept fois dans sa bouche, on s’exprime, on prend des rides, on touche du doigt, parfois, l’intime d’un secret levé du bon pied… on effleure la fleur de page…

on rime, on s’arrime, on trime à la rime, mine de rien ou de guère plus, guerre lasse, on cherche une mine d’hors, là où la marge accueille, jardin d’une cueillette, lys du bal et bruits de la passion, on recueille des plaintes, on s’éreinte…

on se coltine les verbes, on quête la verve, on creuse, on sasse, on agite le tamis, on s’agite en vain, on se venge dans le vin, dans la fange, dans l’étrange, on s’imagine devin, on jure par les tous les saints et parjure devant deux seins têtonés qu’étonnent notre tâtonnement fébrile…

on croise le fer, on croit à l’enfer, au ciel, aux créatures divines, aux mythes, aux légendes, les anges, on plante des croix de bois et de fer, on larronne, le fanfaronne, parfois, en prime, on déprime…

on saisit un livre, on tourne les pages, on le détoure, on s’en détourne, on s’afflige, on s’enthousiasme, on se pâme, on berce sa palme d’une robinsonnade assurément insulaire !, on donne dans le lunaire, voire le sub, on oint, on geint, on dépeint, on verse de l’huile sur le feu, on souffle sur les braises (Oh le souffle !!!)…

on frémit, on blêmit, on se pâme, l’âme en émoi, on écrit moi, ego gogo, on lie l’autre, enfer ou pas, pavé de sensations, dans la mare une plage en dessous, on prend de l’âge, on nage en eaux doubles, on soufflette le temps d’un gant singulier, on se duel avec des concepts biscornus, sur le pré dès potron-minet, on ne maîtrise ni le présent ni les cadeaux, parfois empoisonnés, d’un cercle vicieux, on bat semelle et mesure sur des trottoirs douteux et des partitions baroque…

on écrit, on lit, on décrit, on publie, on médite, on édite, on héroïse, on dénie , on salaude, on pleure au beau, on nostalgise, on érotise, on expertise, on prophétise, on apérotise, parfois vers des cimes d’ivresse dont les chemins chenapans mènent au rhum, assurément insulaire !, on prophétise, on anathèmise, on noue les thèmes, on bout d’impatience, on chante des louanges, on gratte des psaumes, on étale des blasphèmes, on pétale de prose…

on fait, sur les lignes, la main écrire, les yeux lire, faces d’un dé à la somme différente, on se masque, le hasard s’en mêle, on s’emmêle les pinceaux, on démêle l’écheveau, on lâche les chevaux, on galope ventre à terre, on double, on triple, on croche, les pieds dans le tapis d’un poème persan, on décroche des étoiles de mer d’un océan de signes…

on écrit, on lit, on enrage, on fulmine, on prie, on s’écrie, on balance des craies au fond de la crasse, on jette des sorts, on essore des lexiques, on projette, on fomente, on ment, on jure, on parjure, on tue, on ressuscite, on sue, on jure ses grands bleus, on occis, on suture, on opère, on surine, on sérine, on murmure, on meurt, on naît, on est…

des livres au kilo, livres obnubilants, chauds bouillants, livres bave, livres lave, livres braves, des livres au compte-goutte, des livres bilan, des livres diagnostic, livres remèdes miracles, livres oracles…

livres que lisent, qu’élisent, qu’utilisent les dix semblables, les frères, les hypocrites, les militants, les hors temps, hors champ, voyageurs, circumnavigateurs, des fondus du sur-place, des amateurs de chair, des pros chère, des prédicateurs en chaire, des êtres de chair et de sang s’offrant chimère d’un plus encore, plus en corps…

des livres coup de poing, des livres haches, d’apologie du hasch, livres sans h, sans e, sans verbe, livres qu’on aurait tant aimé écrire, qu’on jalouse, des livres qu’on ne lira jamais, qu’on élira jamais…

des livres noirs qu’on broie d’espoir, des blancs qu’on lape, des livres verts qu’on mature, des volumes qu’on adule, des volutes qu’on adore, qu’on module, qu’on dore sur tranche, qu’on accroche aux branches d’un arbre inconnu, aux planètes d’une galaxie à big banguer…

des livres transport, livres trésor, assurément insulaire !, d’un sésame laissant baba, pantois de joie, de rage, fureur ou grâce, livre chuchotant le chant du ru, la rumeur de la rue, livre chant, livre partisan, livre pudique, livre orgasmique, livre polyphonique, livre symphonique, livre à l’encre sympathique, livre qui jette l’ancre, livre qui lève l’ancre, tout est transport…

il était une fois un livre de raison, un autre de saison, un troisième fou à délier, le suivant à se plier de rire, le cinquième fougueux comme pas de deux, puis celui d’un aveu, puis d’un amour possible, puis encore des livres et des livres, des dix et des dizaines, ainsi furent-ils cent…

plus s’il sang faut : « Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort / Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port / Tant, à nous voir marcher avec un tel visage / Les plus épouvantés reprenaient leur courage ! » *

Décaméron chéri, ainsi fait, tu multiplies les livres pain d’une faim vorace qu’une escouade de Boccace pétrit par ton entremise, prenant part à l’assouvissement de l’insatiable et mystérieux désir d’écrire et de lire.

Oh oui, ici, l’essentiel est visible aux yeux !

 

Yves Goulm
pour le comité éditorial

 

* Pierre Corneille, Le Cid, acte IV, scène 3

 
    

L'ÉDITO DE SEPTEMBRE

Appel d’air

 

Il était une fois, entre le ciel et l’eau, une île. Un navire de pierre ancré en pleine mer. Un rocher couvert de forêts, parcourus de torrents où l’eau des neiges, des sources et de la pluie s’en allait vers la mer, emportant les limons pailletés de granit, les éclats de schistes couleur de ciel de nuit, les bogues de châtaignes, les bulbes de cyclamens, les cendres des feux et l’humus des sous-bois.

Chaque village, chaque église, chaque chapelle perdue résonnait de louanges pour remercier le ciel d’avoir donné aux hommes ce petit monde qui était le monde entier et de suppliques pour  que jamais ne passent les temps où les voix des bergers se répondaient dans les vallées lointaines, où les damiers pastels des jardins en terrasse faisaient comme une couronne autour des villages, où les drapages des nuages accrochées aux montagnes semblaient ouvrir tous les matins sur le théâtre de leurs vies.

La beauté de leur monde était si grande, si écrasante et douce à la fois, que la seule façon qu’avaient trouvé les hommes pour vivre en harmonie avec lui, vibrer à l’unisson de ses paysages, était l’écriture et le chant. Chacun faisait courir sa plume, fredonnait, déclamait, récitait, chantait, murmurait pour raconter sa vie, ses craintes, ses espoirs. Et depuis toujours, dans le ciel de l’île de pierre, le vent de la mer aux effluves du lointain, la brise du soir parfumée de senteurs d’asphodèle, poussaient en ribambelles, en bouquets d’étincelles, les poèmes, les chants, les récits, les berceuses, les comptines…

Un jour de grand bouleversement, l’idée vint à l’esprit d’un amoureux des lettres d’ouvrir grand ses fenêtres et de laisser entrer chez lui la dentelle de mots et de musique qui passait dans le ciel. Un appel d’air à l’odeur de mousse et de ruisseaux où les paroles du vent, comme un troupeau qui retrouve l’abri, se déposèrent sur son bureau, ses tapis, ses chaises et ses fauteuils…

Ce fut pour lui un grand labeur de parcheminer ces ouvrages. Mais jamais il ne referma sa fenêtre. Et depuis, la nuit, quand souffle le vent, comme des lucioles, les écrits et les chants entrent dans son logis et tournent autour de lui…

  Pierre Lieutaud

  

  

L'ÉDITO D'AOÛT

Au bout des chemins de l’écriture, le plaisir de... (tout) lire

Juillet fut littéraire.

L’été, nous savons cela, nous lisons. Plus qu’en d’autres saisons. Cette année, les habitudes ont été sévèrement bousculées. Une monstrueuse anomalie, le "confinement", nous a fait lire plus qu’au printemps dernier.

Et puis il y eut cette singularité. Nous avons lu et écrit : une débauche de textes, un foutoir littéraire sans pareil. On n’y reviendra pas.

Juillet a été plus calme. La permanence est assurée, avec Le Nouveau Décaméron. Le robinet de la création littéraire "autrement", de la lecture "en ligne" d’œuvres originales toutes fraîchement sorties de nos imaginaires et de nos machines, est ouvert et ne devrait plus se fermer. Nous nous habituons doucement.

Mais ne sous-estimons rien, nous avons écrit, nous écrivons, nous écrirons encore ! Et lirons toujours.

Des poèmes, des récits, des contes, des nouvelles, aux innombrables références, ont rejoint Le Nouveau Décaméron, envoyés s’y faire lire. Des textes "bien mis" racontant, dépeignant tout : histoires ordinaires ou singulières, drames réels ou imaginaires, souvenirs, hantises, rêves, images de toutes les couleurs..., des allégories aussi.

Quand tout va bien, on demande rarement ce qu’il se passe en coulisses. Mais là... ?

Donner à lire ce qui dévoile un peu de soi est une entreprise audacieuse. Parce que rien ne s’écrit qu’on n’arrache à soi-même, dans la jouissance ou la douleur, ou l’une et l’autre. Parce que se livrer, c’est s’exposer aux réactions d’autrui. Elles peuvent être encourageantes ou funestes.

Mais il y a un ingrédient, la confiance en soi et en la communauté des lecteurs, qui autorise tous les culots. Nous les avons eus.

Dans le lacis de nos entreprises, nous avons tracé nos chemins, hésitants ou résolus, taillant à la serpe ce qui nous entravait. Ou glissions le long de pentes douces, sûrs de notre direction.

Nous avons côtoyé les cistes et le lavandin, la fourbe salsepareille, le genévrier pétrifié et des arbres tordus par les tempêtes. Ou, abordant les riches prairies et les champs d’arbres lourds des fruits de saison, nous lévitions.

Egratignés par les ronces, blessés par les pierres, nauséeux au croisement d’animaux morts, nous nous sommes tus. Ou parcourant les vignes alignées sur les coteaux et ployant sous le poids des grappes de raisins mûrs, inspirés, nous nous enivrions déjà.

Nous avons manqué pleurer sur nos malheurs, ri de nos pitreries, dansé sur des sols de circonstance, bu des eaux, des alcools, des cafés et n'avons jamais renoncé. Éreintés ou confiants et soulagés, nous avons cru discerner au loin, dans les brumes d’un mirage, les tapis des fleurs du printemps.

Nous nous sommes accrochés. Avons résisté à notre inclination pour le repos et la fête, tenté de suivre d'éphémères chimères. Voire, nous nous sommes ménagé des pauses sommaires mais stimulantes.

Les éléments n'ont jamais été définitivement cléments, ni les voies sans embûches. Mais la météo et des topographies nous ont aidés.

Nous avons expérimenté, ouvertes sur l'azur, les mers et l'horizon, d'autres voies. D’anciennes aussi.

Nous n’avons rien esquivé. Il n’y avait parfois pas lieu d’éluder.

Nous avons réfléchi, imaginé, inventé, écrit, raturé, effacé, lu à voix haute, puis, recommencé. Ou écrit d'un trait sans y revenir. Nous avons failli ne plus y croire, puis eu des éclairs de "génie". Et dans la fièvre malicieuse de l’écriture, les doutes se sont dissous. En avons-nous eu vraiment ?

Libérés, ou à regret, parce qu’une aventure s’achevait, nous avons posté notre "papier". La Revue l’a publié.

Les mots ont un pouvoir faramineux. Celui de tout faire advenir.

Tous, nous avons agréablement dérivé au gré de nos lectures et cru – dur comme fer – à une communauté des cœurs et des esprits.

Yves Rebouillat
pour le comité éditorial.

  

L'ÉDITO DE JUILLET

Et tout le reste est littérature…

Voilà la première livraison de la revue Le Nouveau Décaméron. Elle va s’étaler sur quelques jours pour permettre à chaque lecteur de butiner à son aise, comme il le faisait au moment du Décaméron20/2.0, pendant les mois de confinement. Lundi, mercredi et vendredi…

Une première salve d’honneur aujourd’hui pour saluer, comme thème du mois, cette « Permission de sortie », longtemps espérée et pourtant toujours si fragile… chacun croise les doigts pour ne pas être reconfiné bientôt (sauf peut-être les auteurs du décaméron ? j’en doute…).

Une occasion de renouer avec l’espoir, bien sûr, mais aussi d’appeler à la vigilance : rien ne serait pire que d’oublier les moments terribles, les gens blessés, ceux partis, ceux enfin qui délaissèrent les leurs pour porter secours aux autres « L’oubli » sera d’ailleurs le thème du mois de juillet.

Alors écrire pour Le Nouveau Décaméron ? Oui, bien sûr ! Plus que jamais… et lire comme on l’entend : avec ou sans modération. L’ivresse des mots, des écrits, des livres n’est pas mauvaise pour la santé…

Bien au contraire ! Qui permet de panser les plaies de l’âme ? Qui permet d’ouvrir les yeux et de comprendre ? Qui permet de connaître et de penser ? Qui offre rire et larmes en quelques instants, à volonté et selon son humeur ? Qui fait voyager assis dans un fauteuil, sans bilan carbone désastreux ?

Qui transmet d’une génération à l’autre avec la générosité d’un ami de cœur ? Et qui offre des amis « à jamais », loin des likes et des rencontres sans lendemain ?

Qui vit sans limite, ni de lieu, ni d’espace, et brave le temps qui passe ? Qui est universel par essence quels que soient sa langue, son pays, ses thèmes et ses inspirations ?

Sa Majesté… la littérature.

(Et tout le reste n’est que… propos de comptoir.)

Bernard Biancarelli
Directeur éditorial
Éditions Albiana

  

  

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