Quatrième de couverture
Dans l’Amérique contemporaine, le photographe Dwayne Mitchell, ses amis Gerry et le docteur Ashley-Cooper, sa fille Debra, les ouvrier chargés de tendre les clôtures de fil de fer barbelé dans la plaine, Jack Harlan l’infirme, l’Indien George Hudson Bell et son épouse Ethepate, tentent de vivre leurs rêves, grands pour certains, simples ou, étriqués et vils pour d’autres. Chacun mène une existence de désespoir tranquille, selon ses certitudes et ses illusions, et selon les blessures infligées par la vie : celle d’être « un sale nègre d’Indien », celle d’être « un minable estropié », celle de n’avoir pas eu la reconnaissance de l’artiste, celle ne n’être rien de bien, ni rien de bon, celle d’être faible, lâche, ignorant… Le temps s’étire et bientôt naît le désespoir. Et du désespoir la violence, brutale et soudaine, comme un feu dans la végétation jaunie de l’immense prairie. L’amour est peut-être un rempart. L’acceptation de soi pour aller plus loin que soi en est un autre. La route sera heureuse pour celui qui, résolu, fera le choix de la suivre mais elle demeurera funeste pour la plupart des hommes et il en sera ainsi aussi longtemps que l’herbe poussera et que couleront les rivières…
Véritable roman oxymore, sombre et lumineux, cruel et tendre, simple et complexe, il est à la fois un grand roman « américain », et donc universel, mais aussi un vrai roman initiatique que chacun peut faire sien. Singulier à tous les sens du terme.
Traduction
Existe aussi en version française