Quatrième de couverture
Dans l’Amérique contemporaine, le photographe Dwayne Mitchell, ses amis Gerry et le docteur Ashley-Cooper, sa fille Debra, les ouvriers chargés de tendre les clôtures de fil de fer barbelé dans la plaine, Jack Harlan l’infirme, l’Indien George Hudson Bell et son épouse Ethepate, tentent de vivre leurs rêves, qu’ils soient grands, étriqués ou même vils. Chacun mène une existence minée par un désespoir rampant. Fort de ses certitudes et de ses illusions, chacun doit s’accommoder des blessures que la vie lui a infligées : celle d’être « un sale nègre d’Indien », celle d’être « un minable estropié », celle de n’avoir pas eu la reconnaissance de l’artiste, celle de n’être rien de bien, ni rien de bon, celle d’être faible, lâche, ignorant…
Le temps s’étire et du désespoir finit par jaillir la violence, brutale et soudaine, comme un feu dans la végétation jaunie de l’immense prairie. Reste, peut-être, l’amour pour que tout ne soit pas détruit. Et l’acceptation de soi pour aller plus loin que soi. Et ce, aussi longtemps que l’herbe poussera et que couleront les rivières…
L'ouvrage a été distingué par une mention spéciale dans la catégorie littérature au Salon international du livre insulaire d'Ouessant en 2016 et a été lauréat du Prix Ulysse du premier roman en 2016 (Arte Mare)
Version originale
Existe aussi en version corse