Ne vous inquiétez pas… ça va s’arranger
Ne vous inquiétez pas… ça va s’arranger

Ne vous inquiétez pas… ça va s’arranger

14 x 22 cm - 128 pages

9782846981910
14,00 €
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Le roman miroir d’une micro société en déréliction…

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Description

Quatrième de couverture

Dans le milieu superficiel d’une agence de communication, Philippe, Anna, Marc, Susie et Yvan poursuivent chacun leur chemin. Philippe, dont la seule occupation est de manier le sarcasme dans des soirées mondaines, est jaloux de son patron et de la passion que celui-ci a provoquée chez Laura. Sous le regard complaisant de sa compagne, il n’aura de cesse de séduire cette jeune femme…

Marc, le patron, trouve dans l’humiliation de ses employés le moteur de son existence. Il collectionne les aventures avec des touristes de passage, jusqu’à un voyage en Italie qui le conduira au bord du gouffre. Aurait-on menti au maître du mensonge ?
La belle Anna, sous une apparence très lisse, cache un profond tourment. Est-elle heureuse ? L’a-t-elle été un jour ?

Quant à Susie et Yvan, leur vie est un roman… Ne vous inquiétez pas… ça va s’arranger est la traduction en français de Micca nomi (Albiana CCU 2005)

Extrait

À l’entrée de la discothèque, Yvan se trouve face à face avec Claire, sa psychiatre :
« Claire, quel plaisir ! »

Le plaisir ne me semble pas partagé, mais Marc Taffarelli entre en scène, les yeux pleins de la cocaïne sniffée dans la voiture qui nous a conduits en boîte :

« Joignez-vous à nous !… Vous êtes avec une amie ? Tant mieux ! Je me présente : je m’appelle Marc, nous savons tout de vous. Yvan ne tarit pas d’éloges ! »

Il la saisit par un bras et l’entraîne derrière lui. On ne peut résister à Marc quand il est « chargé » et à moitié saoul. Il y a de l’enthousiasme enfantin en lui, et Claire et son amie – un laideron habillé d’un bustier jaune et d’un pantalon noir qui s’insinue entre les fesses – nous suivent à l’intérieur.

Une bouteille à la main, je contemple Laura qui sommeille. Divan le Terrible essaie d’effacer l’image de Marc dans les yeux de Claire. Anna danse en compagnie de Susie. Marc parle à l’oreille de Claire et Pierre, le brave Pierre, a entrepris le « laideron. »

Le temps passe lentement ; le whisky m’aide à voir les choses sous un angle simple et ordonné. Cette nuit, Marc « se fera » Claire « dans les toilettes » comme dirait Anna. Pierre le Brave va prendre un rendez-vous avec le laideron. Divan le Terrible va être déçu encore une fois, mais avec les deux gifles que vont lui mettre Claire et Marc, il va faire un pas de plus vers sa maturité. Laura se retrouvera seule alors qu’elle est venue accompagnée. Anna me dira que je suis de plus en plus étrange, de moins en moins moi-même et elle souhaitera que revienne l’homme amer et méchant qu’elle voit en moi.

Cloîtré dans mon silence, je tenterai d’oublier que Laura a fait naître un sentiment étrange en moi, quand il y a deux mois, elle regardait Marc avec des yeux amoureux débordant de joie.

Cela fait maintenant deux mois que me ronge ce sentiment que j’ai confondu longtemps avec de la jalousie. Je ne pense pas être jaloux, je crois que ce qui me tourmente, c’est une sensation archaïque, inscrite dans mes gènes, celle que dans ce pays on appelle l’invidia, l’envie. Ce soir, je me sens libre et je suis heureux que finisse cette comédie de l’amour. Laura pleurera, c’est le prix qu’elle doit payer. » (p.15-16)

L'avis de la presse

« Loin des archétypes romanesques insulaires, balayant les vieux héritages de situations convenues, les vieux recours aux mythes ancestraux et les vieux fonds de référence, Jean-Louis Moracchini offre un roman résolument moderne au titre sarcastique et comme chuchoté. » (Marie-Hélène Ferrandini).

« Premièrement, Jean-Louis Moracchini est un écrivain, et non un « écriveur ». Et s’il écrit avant tout en langue corse, il adapte aussi ses romans en français. (…) Deuxièmement, Jean-Louis Moracchini est résolument moderne. Son livre ne comporte que six chapitres. Dans le premier on découvre un groupe d’amis par le prisme du plus cynique d’entre eux, Philippe et son credo : « Qui peut encore croire que le langage est fait pour dire la vérité ? » Chapitre deux, c’est au tour de Suzie de se raconter et de raconter ses collègues. Et ainsi de suite… (...) Qui sont réellement ces gens ? Le savent-ils déjà eux-mêmes ? Pourquoi sont-ils perçus différemment de ce qu’ils pensent être ? À lire absolument. » (Luc Mondoloni/Street.mag Corse juin-juillet 2007)

Détails du produit

Parution
Albiana 2007
Format
14 x 22 cm
Nombre de pages
128
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