Quatrième de couverture
Le voyage de mer était à l’époque de la marine à voiles une activité dangereuse, en raison des multiples aléas rencontrés (dangers de la mer, piraterie…) mais absolument indispensable pour les échanges commerciaux et pour l’exploitation des ressources halieutiques, d’où un certain nombre de naufrages. Si les voyages heureux n’ont pas d’histoire, nous restent par contre les traces de ces « fortunes de mer », dans des sources imprimées, archéologiques, iconographiques, etc.
Nous avons choisi d’étudier les naufrages d’une région géographique bien circonscrite, les côtes de la Corse et ses alentours, la mer Tyrrhénienne entre le sud de la France, les côtes italiennes, la Sicile et la Sardaigne au xixe siècle, de 1816 à 1855, et ceci essentiellement à partir du « Mémoire statistique de l’isle de Corse », ce document offrant une série presque continue sur un demi-siècle.
Sommaire
« Fortunes de mer : naufrages sur les routes maritimes corses, d’après le « Mémoire statistique du quartier de l’isle de Corse » (1816-1855) », José-Luis Cortès
« Éducation, affrontements partisans et logiques régionales. L’avènement du collège royal dans la Corse de la monarchie de Juillet », Eugène F.-X. Gherardi
« Approche de la sculpture en Corse au xixe et xxe siècles » Pierre-Claude Giansily
« Egisto Paganoni (1832-1916) », Laura Dinelli