Études corses n° 64

Sommaire

Les revues corses de l’entre-deux-guerres - L’histoire mouvementée des revues

« Ambrosi continuateur de Letteron, 1911-1924 », Francis Beretti
« La Revue de la Corse. Sociologie d’une revue de l’entre-deux-guerres, 1920-1940 », Christian Peri
« De l’Annu corsu à l’Année corse », François Piazza
« Les revues culturelles éphémères de l’entre-deux-guerres », Vanessa Alberti
Débats et combats de l’entre-deux-guerres
« Corsitude, mémoire et culture coloniale dans les revues corses de l’entre-deux-guerres », Sylvain Gregori
« La Revue de la Corse : idéologie et historiographie », Francis Pomponi
« La caricature insulaire à travers l’exemple du journal A Muvra, 1920-1939 », Marie-Claude Lepeltier
« La mémoire de Ponte Novu dans l’Almanaccu di A Muvra », Gilles Guerrini
« La Corse et l’espace politique méditerranéen dans l’Archivio Storico di Corsica », Eugenio Di Rienzo
« Sur les quelques lettres de Giocchino Volpe : direction et projet historiographique de l’Archivio storico di Corsica », Antoine Tramoni
Archives
« Les archives de l’Institut Pasteur : fonds concernant l’histoire de la Corse et des Corses » Stéphane Kraxner

 
Extrait

« La Revue de la Corse est un des principaux et des plus durables périodiques à avoir marqué le renouveau culturel insulaire au cours de l’entre-deux-guerres au siècle dernier. Elle est à l’histoire, sous l’égide d’Ambroise Ambrosi, ce que l’Annu corsu (devenu ensuite l’Année corse) a été à la langue et à la poésie, sous la direction de Paul Arrighi. Toutes deux se distinguent des publications de sensibilité autonomistes comme A Muvra, ou des revues italiennes telles que L’Archivio storico di Corsica ou Corsica antica e moderna qui furent, dans le même temps, le fer de lance de l’irrédentisme. L’objet de cette contribution est de mieux faire connaître la seule revue corse de langue française à dominante historique de la période, y compris sur le plan de l’idéologie qu’elle a véhiculée car, sous des dehors anodins, elle a aussi été une production militante débordant le champ d’un simple « cyrnéisme » culturel. »
(« La Revue de la Corse, historiographie et idéologie », Francis Pomponi)