Quatrième de couverture
Dans cet ouvrage, l’auteur, Jacques Orsoni propose une analyse en plusieurs volets de la situation économique, sociale et écologique de la Corse. Réintégrant le cas insulaire dans le cadre plus général des problématiques liées au développement local — que l’on souhaiterait durable — il s’interroge sur les ressorts profonds de l’économie contemporaine et ses limites éthiques. En humaniste, il ouvre le débat sur les voies à explorer pour tenter d’améliorer le séjour des hommes sur l’île et au-delà…
Ce livre n’offre pas de réponses immédiates aux questions posées, cette tâche revenant aux développeurs de métier, hommes politiques et autres décideurs économiques. En revanche, les textes proposés visent à inciter le lecteur à s’interroger sur notre temps, sur l’économie, sur la gestion et bien entendu sur l’avenir de la Corse.
Tel est le fil, produit d’une expérience et d’une réflexion mûries au cours des nombreuses années, qu’une discrète Ariane a déposé auprès des trois châtaigniers…
Extrait
« ... Au milieu des pins, près du col de Tartavellu, sur la crête qui sépare les vallées de la Gravona et du Cruzzini, se dressent trois châtaigniers perdus dans les fougères. Témoins immobiles du travail des hommes, ces arbres de vie expriment, à leur façon, des peines et des espérances toujours recommencées… »
« Il n’est pas étonnant que nous autres, Corses, attachés à notre terre, à notre ciel, à notre mer, manifestions un souci très vif pour défendre et protéger notre île. Nous disposons, en effet, d’un trésor d’autant plus précieux qu’il peut se dégrader ou s’épuiser, entraînant des catastrophes dont les conséquences risqueraient d’être funestes. Même si tous les habitants de la planète deviennent de plus en plus conscients des périls écologiques. C’est la source de la vie. Les solutions adoptées apparaissent variées. Elles forment des mixtes de dispositions matérielles, législatives ou économiques que chaque gouvernement s’efforce d’appliquer en créant des organismes de protection de l’environnement ou maintenant des ministères de l’environnement dit durable. Les résultats de tous ces efforts sont-ils satisfaisants ? La réponse à tous ces efforts paraît pour le moins ambiguë. »